Journal au Chile (depuis Chile Chico)

Aujourd’hui c’est le retour au Chili.

Ce matin je vais acheter des croissants bien sucrés et gras (j’en ai pris un peu trop…). On prend un premier bus vers Los Antiguos. La route est très belle. On voit les montagnes enneigées et des lacs.

Une fois arrivés on prend un second bus vers Chile Chico. On aura fait en gros 10min de bus mais 50min de passages de douane…grosse perte de temps. A la frontière on sympathisera avec un couple de français qui fait le même trajet que nous à peu près : Léa et Anthony. Du coup on décide d’aller dans le même camping devant le lac et de manger ensemble le soir.

L’aprem on se ballade avec Quentin. Il n’y a rien à faire à Chile Chico…on traine. On a réservé le bus et l’excursion de demain dans une boutique qui vend des armes et des articles de pêche ! Très marrant comme lieu pour réserver un tour. On doit impérativement aller sur Puerto Cisnes le 11 mars pour prendre le ferry le 12 mais il n’y a pas beaucoup de bus. Du coup grace au tour de demain on combine le bus pour aller à Puerto Rio Tranquilo puis faire la balade en bateau pour voir les caves de marbres. Et de PRT on essayera de trouver un bus pour nous amener à Cohaique (on espère qu’on sera chanceux).

On s’ennuie trop à Chile Chico ! On décide d’aller dans un café bobo qui vend des trucs sans gluten sans ci sans mi car ils sont les seuls à avoir internet. Malheureusement on arrive trop tôt donc on attend qu’ils ouvrent. Un gars skype devant la boutique du coup je lui demande le wifi. La fille arrivera une heure et demi après son heure d’ouverture…mais on ira quand même boire un truc et manger une empanada (très bonne dailleurs).

Un peu plus tard on retrouve Léa et Anthony pour aller manger. On choisit un restau cosy qui sert de la super bonne viande. On s’est régalés. Malheureusement ils n’avaient pas de dessert du coup on décide d’aller voir le restau en face pour prendre un dessert, on sera plus chanceux là-bas !

Sur le chemin du retour un vieil homme nous interppelle. Il crie « Boca, Boca ! » parce qu’Anthony porte un maillot de foot. Ilsnous invite tous chez lui. On rigole bien parce qu’il est tout bourré et chez lui c’est assez glauque. Il nous fait fumer de l’herbe à maté et du shit…On se marre bien puis on rentre se coucher au camping.

On se lève tranquilou ce matin et on déjeune tous les quatre au camping. Quentin et moi devons partir un peu plus tôt à cause de notre excursion.

La route est magnifique ! des montagnes de toutes les couleurs, des sommets enneigés, des lacs aux couleurs irréelles : bleu et vert turquoise ; trop beau !

C’est beau mais c’est super long ! en plus la route est vraiment pourrie du coup je commence à avoir la nausée…Heureusement au bout de deux heures on fait un arrêt pour manger dans un petit village tout mignon.

On arrive à Puerto Rio Tranquilo, c’est déjà plus chaleureux que Chile Chico. A peine arrivés on est déposés à l’office pour faire le tour dans les Capillas de Marmol. On a encore de la chance : ciel bleu et pas de vent.

On met nos gilets puis on va vers le bateau. L’eau du lac est superbe. C’est agréable. On voit les montagnes enneigées de l’autre côté. On arrive devant les capillas ; c’est super intéressant de voir ces formations de marbres en plein milieu d’un lac. Les couleurs sont super jolies avec le reflet de l’eau. On fera un tour d’une heure et demie avant de retourner « en ville ».

On décide d’aller au Camping Bella Vista, celui dont nous avaient parlé Léa et Anthony, en espérant les retrouver là-bas. On traverse toute la ville (ça nous prend 10min à peine…). Le camping est bruyant mais on trouve un endroit au calme. On est super contents ils sont là ! du coup on décide de passer la journée ensemble.

Ce soir il y a la fête au village ; du coup on va se caler devant le lac (peut-être se baigner) puis aller à la fête.

Un italien qui parle super bien espagnol nous y retrouve ; il avait sympathisé avec eux.  Il est très gentil est restera toute la journée avec nous ; ce qui nous fera parler espagnol donc c’est parfait !

On a pris des bières pour boire devant le lac et bien sûre, la police vient nous disputer ! du coup comme le soleil se couche on retourne au camping. Seul Quentin aura eu le courage d’aller se baigner dans le lac !

Après un gros repas on va voir la fiesta du village…woop ! un super chanteur excite la petite foule dans le gymnase. Les demoiselles connaissent toutes ses chansons par cœur. Il chante très bien mais c’est très kitsch ! Avec Léa on voulait partir mais les garçons ont vu qu’il y avait des bières et du coup voulaient rester… On a bien fait car à la fin on a vu des danses folkloriques.

Vers minuit on rentre, et on se dit au revoir. On est un peu tristes, on espère les recroiser en route !

Aujourd’hui on se lève super tôt car on doit acheter nos billets de bus pour le matin même. Il ya du monde déjà ! mais c’est bon on part.

Le bus est un peu crado et vieillo mais il a l’air de rouler. La route est toujours aussi pourrie les trois quarts du temps.

Au bout de deux heures on entend un gros bruits d’explosion : une roue a explosé. Le chauffeur revient et nous demande si ça nous va de continuer plus lentement, après tout, ce n’est qu’une roue sur 12 ! On roule doucement avec ce bruit horrible à chaque accélération et virage, mais on avance. Une heure plus tard, à seulement une vingtaine de kilomètres de Coyahique le chauffeur décide de changer la roue…grosse aventure…on pendant un peu moins d’une heure mais on arrivera à destination ! On a eu de la chance parce qu’on a entendu des histoires de bus qui ne repartaient plus…

On arrive au terminal de bus, on fonce voir si on peut prendre un bus le jour même pour Puerto Cisnes. Par chance il y en a un dans 1h ! On prend les billets puis on va chercher à manger en attendant (pizza !).

La route sera pleine de virages mais très belles : montagnes et forêts. On aurait dit la Suisse ou les Alpes. On n’arrive pas à s’endormir car le bus bouge dans tous les sens. On est super crevés. En arrivant on demande au chauffeur s’il connait un camping. Il ne nous dépose pas loin. On est bien tombé, c’est mignon et les gens sont super sympas ! En plus leur internet marche super bien.

On plante la tente, puis on regarde un épisode avant d’aller faire un gros dodo.

On prend notre temps ce matin, on a une journée à rien faire. On essaye d’aller se trouver un petit déjeuner mais il n’y a rien…grosse déception pour moi car je veux mon shoot de sucre !!!

On décide de passer à l’agence du bateau pour voir à quelle heure on arrive. On apprend qu’en fait on part ce soir…merci de nous avoir prévenu !!! Du coup bin on fait avec ! En même temps ce n’est pas plus mal, on arrivera plus tôt à Chiloe donc on pourra voir plus de choses.

La journée sera calme du coup. Quentin est le seul motivé pour aller faire une balade voir un lac. Moi je préfère faire la sieste.

A son retour on décide d’aller se prendre un goûter. On trouve une jolie boutique. Quentin découvre une nouvelle bière et mange mon gâteau au chocolat car il y a du dulce de leche dedans et je n’aime vraiment pas ça. De coup petit muffin pour moi et jus de fruits.

Sur le retour au camping on achète quelques trucs pour manger demain sur le bateau. On prépare tout puis on y va. Une chance qu’on ait pu rester au camping tranquilles toute la journée !

Arrivés au ferry hier, une fille nous a piqué nos sièges et s’est allongée sur au moins quatre. On a décidé de faire pareil et de la réveiller le lendemain pour récupérer notre fenêtre.

Ils ont mis un film archi méga nul sur leurs télés et ça hurle !!! On aura de la chance, vers minuit ils arrêteront les écrans et éteindront les lumières.

La nuit fût courte pour Quentin ; il n’a pas réussi à dormir (c’est sûre que dormir recroquevillé sur 3 chaises ce n’est pas super…). Moi j’ai bien dormi par contre (étrange…).

On se réveille officiellement vers 8h30 le matin ; la fille qui a pris nos siège dort encore (elle dormira presque 12h, du coup on abandonnera et changera de place dans l’après-midi à côté d’une fenêtre).

Le temps est couvert et on ne voit rien…super le ferry pour voir le paysage ! du coup on décide de regarder Stranger Things sur Netflix et de jouer au Scrabble. On aura tellement rien à faire qu’on regardera 5 ou 6 épisodes à la suite.

A un moment il y a un peu d’animation : baleines en vue ! Je n’ai vu qu’un dos et Quentin une queue…woop woop ! bref, on retourne regarder notre série !

Par moment on voit la côte mais ce n’est pas extraordinaire.

20h plus tard, on arrive ! (on a juste eu 2h de retard…après 18h on ne voit plus la différence !).

On se dépêche de sortir du bateau prendre nos sacs et foncer au bus. On aura 3h pour aller à Castro.

C’est assez drôle parce que le bus s’arrête, tout le temps ! des gens montent et descendent n’importe où !

Arrivés au termina on cherche le logement. Impossible de le trouver ! on demande à des gens, ils ne connaissent pas la maison. L’adresse donnée est le terminal de bus deux rues plus loin… on trouve des gens sympas dans une auberge qui nous laissent utiliser leur wifi. On apprend que l’adresse du airbnb est fausse !! encore une fois ! du coup je m’énerve (encore une fois…le logement est à 8km du centre-ville…). On décide de ne pas y aller car demain on souhaiterait louer une voiture en ville et du coup cela ne nous arrange pas du tout !

Les gens de l’auberge ont pitié de nous et appelle leurs amis pour nous trouver un endroit ou dormir. On ira juste à côté. Malheureusement pour nous, il fait super froid, il n’y a pas d’eau chaude et c’est 20 euros la nuit (trop cher ! mais on apprendra que c’est le minimum pour une nuit à Chiloe). Mais on ne va pas se plaindre, on a un toit sur la tête. Par contre, airbnb n’a qu’à bien se tenir, je leur envoie un message illico pour râler, je compte bien me faire rembourser et dédommager !

On dormira dans nos sacs de couchages tellement on aura froid (même Quentin !). Je suis trop énervée pour chercher quoi faire demain (Quentin, plus patient nous fait le programme). Demain est un autre jour…

Ce matin on se lève; je suis toujours énervée. La fille de airbnb ne met pas du sien mais je ne la lâcherai pas !

On décide de réserver sur booking une chambre. Il est tôt mais on y va quand même déposer les affaires. Ce n’est pas très loin.

On arrive on est super bien accueillis par une petite dame. L’hostel est super joli. Elle nous explique tout, on lui fait quelques blagues, elle se marre et nous dit qu’on est super sympas alors elle nous met dans une plus grande chambre !  Le lit a l’air trop bien ! j’ai hâte de dormir dedans !!

On lui dit qu’on souhaiterais louer une voiture du coup elle appelle son fils qui nous donne une adresse et nous dit de dire qu’on est chez eux pour avoir un rabais (ça marchera !).

On en profite pour lui faire faire une lessive, et pour se doucher (elle a un sèche-cheveux et un lisseur !!! le paradis !), puis on part louer la voiture. En route on s’arrête voir la fameuse église de Castro (seul intérêt de la ville et ce en quoi consistera notre journée : voir des églises classées au patrimoine national). Elle est bien jaune mais jolie.

Louer la voiture sera trop simple et super rapide.

La route est super jolie. Chiloe c’est très verdoyant comme île.

On s’arrêtera dans plusieurs « villes » dont le seul intérêt sera leur église. On passera la journée en vadrouille à explorer de petites villes.

On mangera quelques spécialités de poisson (voir section food porn du blog).

Après une belle journée, on retournera se coucher dans le lit douillet !

Réveil tranquille ce matin; il y a des chiliens avec nous du coup j’en profite pour pratiquer mon espagnol ; en plus la dame du logement a l’air de beaucoup m’apprécier du coup elle n’arrête pas de me parler !

Quentin lui se fait discret, et prépare son sac, et me rappelle qu’on doit partir ! Du coup j’arrête de parler, je prépare tout puis on fonce au bus. On en profite pour prendre les billets de bus pour Valdivia.

Le bus est petit et s’arrête toutes les deux minutes pour faire monter et descendre des gens. On mettra une heure et quart avant d’arriver à Cucao. La route est jolie.

En arrivant à Cucao on va vers l’entrée du parc, la nana nous dit que la randonnée que nous souhaitons faire n’est pas ici et que nous devons longer la route pendant un moment et que nous payerons l’entrée plus loin…okay…bon bin, on y va !

La route n’est pas super : on aperçoit au loin l’océan ; on voit quelques moutons et vaches mais on marche sur de l’asphalte. La randonnée commence bien, je suis un peu perplexe mais je ne dis rien, Quentin a l’air plutôt content.

Au bout d’une heure et demi on arrive au bout du bitume (ouf !) et là on commence à s’engager sur la plage. C’est super joli ! Le sable est clair et la plage semble interminable. Du coup on fait notre pause déjeuner. Un chien vient se coller à nous (il me saute dessus du coup je lui balance mon fruit pour me dégager). On voit des pêcheurs qui font des aller-retours avec leurs 4×4 pour amener des fruits de mer on ne sait où (ils sont bien chargés !).

On marchera bien deux heures sur la plage (sans chaussures, et avec un chien plein d’espoir pour ses futurs repas aussi…). C’est assez fatiguant et il fait chaud ! On nous avait dit qu’il pleuvait tout le temps sur Chiloe mais pour le moment on a un ciel bleu et du soleil…

Au bout d’un moment, on est sensé voir un pont…mais on ne le voit pas. Du coup on décide de continuer derrière les dunes histoire de ne pas le rater ! Au bout d’une heure on voit le pont ! ouf ! Il y a quelques maisons de l’autre côté de la rive. Les habitants se sont fabriqués des espèces de sièges flottants pour traverser le cours d’eau.

On continue notre route à l’écart de la plage. On croise une seule personne sur le chemin. Ça commence à grimper mais ça va encore.

On arrivera enfin là où nous devons payer les droits d’entrée au parc. Un homme est en train de faire des tas d’algues devant sa maison, du coup il nous dit que c’est lui le guide et que c’est à lui que nous devons payer l’entrée. Il travaille pour la CONAF et nous dit que pour 2000 $CH nous pouvons camper sur le camping CONAF. Du coup on lui paye cela aussi., ça nous parait plutôt bien.

Nous avons 1h15 avant d’arriver à destination mais la route est horrible : une montée avec un dénivelé comme on en a rarement eu ; en plus il fait trop chaud ! Le chien, que nous appelons Juan Miguel (Jean Michel en français…) nous suit encore. Il m’attend à chaque fois que Quentin me dépasse c’est assez drôle.

Il y a quelques points de vue superbes sur la montée. On voit la côte, c’est trop beau ! rien à voir avec les autres paysages de l’île ; c’est plus escarpé ; ça ressemble à la Bretagne.

On continue puis une heure plus tard on arrive devant le Graal : une baie magnifique, qui semble si loin de tout ! On est tout excités ! On redescend pour accéder à la plage, on voit le camping de la CONAF et un gars à cheval qui nous demande si on a payé l’autre pour dormir. C’est trop beau ! On plante notre tente devant l’océan. On n’en revient pas ! On ne comprend pas pourquoi personne ne vient ici ! On sera 4 pendant deux jours !

On regarde l’océan et on commence à préparer le repas après avoir monté la tente. On est crevés après les six heures de marche.

Juan Miguel est encore là, et il est très très malin : il s’allonge devant moi pendant que je mange et me regarde…argh…on ne peut pas le laisser comme ça ! du coup il aura droit à sa ration de pâtes le salaud ! Il nous fait de la peine avec sa patte abîmée en plus…on se dit que si on avait été en France on l’aurait adopté…trop faibles…

On va se coucher ; le ciel est magnifique : on voit toutes les étoiles et la voie lactée. Je n’ai jamais vu ça. Je n’arrive pas à dormir j’hésite trop à sortir faire des photos… ma pause pipi de 4h du matin me fera sortir de la tente avec mon appareil photo pendant une heure. C’est trop beau !! Du coup après ça, bin dodo !

Ce matin on a du mal à se lever, le ciel est couvert et il y a de la brume. Rien à voir avec la veille mais tout aussi beau !

On va chercher de l’eau à la rivière et en revenant, Juan Miguel nous saute dessus ! Comment résister ?! On prépare le petit déjeuner (il en a droit aussi mais il ne mange que ce que moi je lui donne c’est drôle).

Aujourd’hui on va faire une randonnée dans la forêt pour voir la rivière (au début je croyais qu’on allait longer la côte mais en fait rien à voir !). On a 5h de randonnée environ aujourd’hui.

On traverse le pont au-dessus de la rivière où on va chercher l’eau puis on commence à s’enfoncer dans la forêt. C’est super joli ! On voir toutes sortes d’arbres et de plantes qu’on ne connait pas et on entend tout plein de bruits d’oiseaux. On adore écouter et chercher quel oiseau fait tel bruit, du coup nos randonnées durent plus longtemps mais on finit toujours par les trouver, même si on y passe un moment !

On aurait dû prendre nos guêtres aujourd’hui, le sol est boueux, du coup on doit se concentrer énormément pour ne pas s’enfoncer dans la boue. On slalome entre les marres de boues, on marche sur des souches, des branches, des herbes, on essaye de rester secs autant que possible (sur le retour ça ne marchera pas trop pour moi…). La forêt est super belle, on est super contents d’avoir pris le temps de venir dans le parc.

Au bout de trois heures, après avoir évité le pire dans la boue et vu, entendu et photographié tout plein d’oiseaux inconnus, on arrive enfin à l’embouchure de la rivière dans l’océan. C’est super joli ! En plus en face on voit des rochers aux formes étranges.

On retrouve deux garçons du camping très sympathiques, dont un qui a une coupe de cheveux des années 80.

On reste un peu moins de 45 minutes car il est déjà tard et le soleil commence à se coucher (et marcher dans une forêt de nuit ce n’est pas le meilleur).

On sera un peu plus rapide sur le retour car on connaîtra tous les bruits des oiseaux. Mais, au bout d’une heure on entend un pivert ! Du coup on est tout excités. On pose nos bâtons dans un coin et on part à la recherche de l’oiseau. Il est juste à côté de nous ! Trop chanceux encore une fois, car non seulement il est à 10m de nous mais en plus sur l’arbre d’en face il y a la femelle qui a une couleur différente ! on en n’avait encore jamais vu ! On restera un moment à les observer puis on se remettra en route, en essayant d’éviter de trop inonder nos chaussures dans la boue et l’eau.

Une fois de retour on tape la discute avec Jordi, le mec des années 80. Il est super sympa et ça nous fait pratiquer notre espagnol, puis on part se « doucher » dans la rivière. Comme il n’y a personne autour et bien, je fonce, je me fiche à poil ! Elle est gelée mais m’en fiche, j’ai trop besoin de me laver ! Quentin a l’air plutôt content, mais lui garde quand même son caleçon. Après cette bonne baignade gelée on part faire à manger. Juan Miguel, qui avait eu la flemme de faire la rando avec nous est parti ; on est tristes mais du coup on aura plus à manger ! On a de la chance car il n’a pas plu de la journée et le ciel était dégagée. Ce soir on ne verra pas les étoiles malheureusement mais au moins on dormira tranquilles, après une super belle journée, encore !

Ce matin on se réveille super tôt car on doit retourner sur Cucao puis prendre un bus vers Castro.

On est d’accord sur le fait qu’on essayera de chopper un bus au bout de la plage pour ne pas marcher une heure et demi sur le bitume.

La tente est trempée à cause de la condensation, il faudra qu’on la fasse sécher à Castro. On petit déjeune et on remballe tout puis on part.

On a un super temps encore : ciel dégagé et bleu. En haut de la colline on passera quelques minutes à regarder la baie (et Quentin prendra de nouvelles photos d’oiseaux).

Le retour est trop difficile ! La montée est raide et fait trop trop mal ! On galère mais bon, pas le choix, il faut tenir, après c’est du plat. On en chie pendant presque une heure puis on continue tranquillement sur la plage. On essaye de trouver des alternatives pour ne pas marcher sur le sable car c’est trop chiant et c’est fatiguant. Par contre, la vue est un peu moins belle.

Sur la route on verra des vaches et des chevaux marcher sur les dunes, c’est trop drôle ! A un moment je vois un cheval devant la mer du coup je me mets à courir pour prendre une photo. Quentin me rejoint et en fait, on se dit que c’est quand même plus joli de marcher sur le sable. Comme on a bien avancé on décide de continuer sur la plage, comme c’est marée basse le sable est plus dure du coup moins fatiguant.

Au bout de deux heures on se demande si on n’a pas raté la fin de la randonnée. On essaye de rattraper la route sur le côté pour se rendre compte qu’on est allés bien plus loin que prévu ! On a de la chance, un bus qui va à Castro passe devant nous du coup on le prend et on rentre. Quentin dormira tout le long, moi non, bizarrement je ne suis pas fatiguée.

On arrive à l’hébergement, tout contents de nos trois jours de rando. On raconte tout ça à la dame (je raconte…). Elle est trop gentille, elle me demande si je veux qu’elle me fasse du pain maison pour emporter demain (bien sûre que oui !!!).

On refait nos sacs pour demain et là j’entends la voix de Joanna qu’on a rencontré en Argentine. Je lui avais dit de venir dormir dans notre hostel trop bien. Malheureusement il est complet du coup elle, son copain et leurs deux amis iront dormir chez la voisine.

On décide d’aller dîner tous ensemble le soir et de se raconter nos péripéties. On termine dans un super restaurant devant le port et on passera une bonne soirée tous ensemble.

Bus trop tôt ce matin!!! On petit déjeune, c’est encore trop bon ! Notre hôte s’est réveillée plus tôt pour nous dire au revoir, elle est trop gentille.

On a 7h de bus…c’est trop long !!!! En arrivant au terminal on décide d’acheter une carte de téléphone en cas de pépin et pour dire à notre hôte qu’on arrive.

On prend un taxi (pas envie de s’embêter, en plus ça coute 3 euros…). Il nous accueille avec sa femme et nous explique tout sur l’appart et sur quoi faire. Demain les musées et monuments sont fermés du coup il nous dit de faire des choses ce soir, et qu’en plus ce soir c’est la dernière fois qu’on peut aller manger dans un marché dans une ville où il y a le fort que Quentin veut voir, à Niebla. Je n’ai aucune idée de ce qu’il y a ici à faire, c’est Quentin qui gère car c’était son idée de venir. Ils sont super gentils, ils nous déposent dans un endroit où on peut prendre le bus qui nous amènera à Niebla. On attend peu de temps. La route est très jolie.

On arrive au fort, c’est sympa. En plus il y a une super belle vue sur la rivière. On prend notre temps. Quand on part il est encore tôt du coup on décide de s’acheter des coca et d’aller les boire devant l’océan.  C’est chouette mais la marée monte du coup dès qu’on a terminé, on décide d’aller voir le marché pour manger. C’est super sympa ! il y a plein de stands avec des asados, des empanadas et des spécialités aux fruits de mer…du coup, on goûte à tout ! On repartira bien remplis du marché.

Au retour on décide de s’acheter à manger pour les prochains repas ; encore une fois on a les yeux plus gros que le ventre…

On rentre puis dodo !

Après un petit déjeuner royal on part en ville.

Première étape la poste : je voudrais savoir si je peux renvoyer mon drone qui ne me sert à rien ici.

Ensuite direction le port, on voudrait faire une excursion en bateau pour voir des fortifications et des vestiges de château. On nous accoste de partout du coup pas de soucis pour trouver.

On marche et là Quentin voit des lions de mer sur une planche, ils sont super gros !

Il y a un marché de fruits de mer juste à côté ! tout a l’air trop bon ! leurs moules sont gigantesques !!! on se prend un petit ceviche et des framboises (une énorme barquette pour moins de deux euros…le rêve !). On mange en parlant, sans prêter attention à ce qu’il se passe autour puis là je lève les yeux en criant ! on est à 2m d’un énorme lion de mer !!!! on recule illico car le truc nous fonce dessus et il est plus haut que nous ! C’est trop marrant, il va derrière l’étalage d’une dame qui le regarde blasée. Il se déplace bizarrement tellement il est gigantesque ! On se marre puis on continue de se balader.

Le temps se couvre et il commence à pleuvoir mais ça ne durera pas longtemps. On réfléchit à ce qu’on fera demain puis on retourne au port pour prendre le bateau. Finalement il y a plus de monde que ce que l’on pensait.

On s’installe car ils vont nous servir le repas (apéro, saumon, dessert). Le paysage est très jolie et le soleil est de retour. On fera deux escales sur deux îles pour voir des fortifications. Sur la première on décide de ne pas y aller car on ne veut pas payer (on dirait qu’il n’y a pas grand-chose). Du coup on marche et un jeune vient nous proposer de nous parler de l’histoire de la ville. On sent l’arnaque mais on dit oui. On ne capte rien de ce qu’il dit. A la fin il nous dit un truc qu’on lui demande de répéter trois fois (en se disant qu’on a bien compris en fait) puis il nous dit « plata ! »…du coup on se marre et on lui donne 500 pesos. On se dit qu’il faut qu’on arrête d’être radins ! on a pas voulu payer l’entrée à 2 euros qui été guidée pour finalement donner à un idiot dans la rue… Du coup on visite les ruines du prochain château !

Le paysage est vraiment sympa ; en rentrant sur le bateau il y a une goûter ! enfin, un goûter à 18 c’est plus trop un goûter mais les Chiliens mangent un truc vers 17-18h et ne mangent presque pas le soir. Bon, c’est devant nous, on le mange !

Vers 19h le tour se termine ; c’était encore une belle journée. On mettra une heure à pied pour rentrer au logement (c’est pas plus mal…on a mangé du sucre toute la journée). On prépare les affaires à renvoyer demain, on cuisine, fait internet puis dodo.

Aujourd’hui c’est notre dernier jour à Valdivia et on aimerait bien visiter le musée et le sous-marin. Mais je voudrais avant tout me débarrasser de quelques kilos de trucs inutiles dans mon sac (drone, vêtements etc…). Du coup la première étape sera la poste. Il y a trop de monde !!!! mais bon au bout d’une heure j’ai 7 kilos en moins dans mon sac à dos (et oui pas dans mes hanches malheureusement…). J’espère que tout arrivera en France !!!

Du coup on fonce au sous-marin. Manque de bol la prochaine session est l’après-midi donc comme on a du temps mais pas assez pour faire le musée, on va voir le jardin botanique. On apprend enfin les noms des arbres qu’on voit partout et qui n’existent qu’au Chili. C’est sympa comme ballade.

On décide de manger sur le pouce mais au final on finira à manger entrée-plat….

La visite du sous-marin est super chouette. On voit des missiles !!! C’est vraiment intéressant de voir tout ça. Il s’agit du sous-marin O’Brien, le seul sous-marin musée du Chili qui était autrefois utilisé par l’armée chilienne.

Une fois la visite terminée on va au musée où on apprendra plein de choses sur les indigènes et les premières découvertes scientifiques.

Après cette grosse journée cérébrale, on rentre se reposer.

Trop mal dormi cette nuit! On doit prendre le bus pour aller à Pucon, notre nouvelle destination de la semaine. On espère pouvoir grimper au-dessus du volcan et faire quelques randonnées.

Sur la route pas loin de Pucon on peut voir le volcan enneigé c’est super beau ! en plus on voit la fumée qui sort du cratère ! Le ciel est bleu et il n’y a aucun nuage !

La ville est super touristique mais mignonne quand même. On va à l’office de tourisme se renseigner sur les randonnées ; la dame est super et on a toutes les informations qu’on voulait pour une fois ! On trouve un camping, on pose nos affaires puis on va chercher un tour pour monter le volcan demain.

Quentin avait repéré une agence. Ils ont l’air sérieux du coup on décide de passer par eux (on n’a pas cherché ailleurs en fait…). La fille nous fait essayer tout l’équipement pour la rando (ils fournissent tout même les chaussures !).

Comme il fait super beau on décide d’aller glander au bord du lac. C’est joli, le sable est noir. Quentin essaye de bronzer mais ça ne marche pas trop.

Une fois qu’on a fait tout ça on rentre planifier un peu notre tour du monde puis dodo.

Cette nuit on a été réveillés 2 fois par des imbéciles de chiens qui hurlaient ! du coup le réveil à 5h30 est trop dur ! mais bon on se prépare, on prend le petit déjeuner puis on va à l’agence.

On prépare le matériel et on part. On est crevés. Impossible de dormir, la route est toute cabossée. Une heure plus tard (je crois) on arrive aux pieds du volcan et le guide nous dit que malheureusement il fait trop mauvais pour monter et donc on a deux choix : soit on le tente, soit on le fait demain. Du coup tout le monde est d’accord pour le faire demain. On retourne donc en ville un peu déçu du coup (bon moi je suis contente j’avais trop la flemme !).

Il est super tôt donc on regarde ce qu’on peut faire. On décide de faire ce qu’on avait prévu pour le dernier jour : cascades et termes. On prend un bus qui ne nous dépose pas loin des cascades. En fait elles sont sur des domaines privés du coup on doit payer une entrée (moins de 1 euros donc pas trop grave…). C’est joli, les couleurs des lacs sont superbes. On en voit quelques-unes puis on décide d’aller aux termes. Il y en a pas trop loin. On change de bus. On ne sera pas les seuls à y aller mais au final on ne se sentira pas trop oppressés.

Le site est joli, il descend près d’une belle rivière. Il y a quelques bassins d’eau chaude. On restera toujours au même car il y aura moins de monde. L’eau est super belle est trop chaude !!!! On restera une heure et demie puis on rentrera sur Pucon. C’est bizarre mais on se sent plus crevés après les termes qu’après avoir fait 6h de randonnée…

Comme il n’est pas trop tard on fait internet et passe quelques appels. On doit aussi regarder pour Tahiti puis dodo car demain on se relève à 5h30 !

Et c’est partie pour une grosse journée rando ! on se relève avant le soleil pour tenter l’ascension du volcan que nous n’avons pas pu faire hier.

Il ne pleut pas, et il ne fait pas froid ; en plus on a super bien dormi. On est de bonne humeur du coup. On prend notre petit déjeuner puis on va à l’agence Pollitur. On se prépare sur place, on rencontre ceux qu’on a vu la veille et des nouveaux puis on prend leur mini van.

Il y a énormément de brouillard. On ne voit même pas le volcan, du coup on s’attend à ce que les guides nous disent que c’est reporté ! mais non, on y va !

La première partie monte bien, on marche sur de la roche volcanique. J’ai un peu de mal à suivre les autres (ils vont trop vite) mais je ne suis pas la plus lente alors ça me réconforte un peu. On monte pendant une bonne heure. Le ciel se découvre de temps en temps ; on voit le sommet qui est super bien dégagé du coup ça semble prometteur. Au loin on voit une mer de nuages qui recouvre toute la vallée mais les sommets de deux volcans chiliens sur découvrent et c’est vraiment super joli.

On continue la grimpette pendant une autre heure puis là les choses deviennent plus sérieuses. On doit enfiler les crampons et utiliser un piolet…du coup je commence à flipper quand il nous dit comment nous rattraper en cas de chute. Il faut avoir le réflexe de bien tenir le piolet d’une façon puis avec l’autre main attraper le manche…donc en gros moi si je tombe, je tombe…je ne penserai certainement pas à faire tout ça ! Du coup je pars avec une grosse appréhension, je n’avais déjà pas spécialement envie de monter alors là c’est pire ! Quentin semble serein et plutôt enthousiaste. Il n’a peur de rien de toute façon !

On commence à marcher sur la glace, je ne me sens pas bien du tout, je ne sais pas si c’est le vertige ou l’appréhension mais je commence à me crisper et à vraiment avoir peur. Le guide voit que ça ne va pas du coup il fait passer les gens. Je fonds sen larme car j’ai vraiment trop peur de tomber. En plus on voit des rochers qui tombent à une allure folle et prenne de la vitesse, ça ne me rassure pas du tout. Il me dit de respirer et que tout ira bien, que je ne tomberai pas. Quentin me rassure aussi et reste marcher derrière moi, et le guide devant. J’ai de mal à marcher, mais j’avance. Dans deux heures on arrive en haut. Je veux y arriver pour Quentin ; il avait tellement envie de faire cette randonnée. Je m’arrête plusieurs fois pour reprendre mon soufle. Le guide me propose de m’accrocher à lui avec une corde pour me rassurer. On avance tous les trois tranquillement. On n’est pas loin des autres finalement. Je n’en vois jamais la fin ça me gonfle ! Quentin s’éclate lui ; il arrive à admirer le paysage et à prendre des photos.

Deux heures plus tard on arrive enfin à la dernière portion de glace. On pose les sacs, on mange un peu puis après 20min de marche sur de la roche volcanique on arrive enfin au but ! On doit mettre nos masques car on sent bien les vapeurs toxiques qui s’échappent du cratère. C’est superbe ! on voit trop bien le cratère. C’est impressionnant ! Et autour de nous le paysage se découvre, on voit les autres volcans, les montagnes et les lacs de là d’où on vient ; et en face on voit le glacier. C’est vraiment top. Je suis fière d’être arrivée jusqu’au bout. Quentin est super content aussi du coup on profite au maximum de cet instant.

Au bout de 20min on redescend jusqu’aux sacs. On déjeune puis là on s’équipe pour la descente…en luge !!! encore un truc que je déteste ; la vitesse et la neige ce n’est pas pour moi. Quentin est trop excité il attendait ça avec impatience ! On voit les gens qui commencent à s’agiter et partir, on entend les cris des filles aussi…

C’est notre tour. On se met en position puis c’est parti ! Ça va trop vite ! Je hurle ! en plus on doit tenir le piolet devant nous pour se ralentir et j’ai trop peur de me l’enfoncer dans le crâne. Quentin est trop content il va trop vite. Il y a plusieurs sections. Après 30min de descente en luge on enlève tout. Je dois avouer que c’était bien sympa quand même…

La dernière portion de descente sera rapide. On ira super vite car on marchera en pente sur du sable volcanique. En chemin on discute avec deux français qui étaient avec nous et qui descendent en même temps.

On arrive en bas, on est content d’avoir pu faire cette randonnée même si pour moi c’était la pire de toutes !

On rentrera assez tôt au camping. La douche sera froide…mais je découvrirai ça une fois dedans…un jeune nous dira qu’il faut payer pour l’eau chaude du coup on se douche à l’eau froide (encore une fois on fera nos radins alors que l’eau chaude coûte moins de 1,5euros…). Après ça on regardera encore pour Tahiti. Les prix des logements ont flambé !! heureusement qu’on fait des économies ici !

On va se coucher tôt encore car demain on voidrait faire une grosse rando dans le parc national.

La nuit je ne dormirai pas trop ; les abrutis de chiens hurlent tout le temps c’est insupportable !!!!

Ce matin on se lève tôt et c’est trop difficile. La nuit a été courte à cause de ces idiots de chiens. Il pleut en plus ! Ça devrait se calmer cet après-midi. Il y a un bus à 8h30 du coup on s’active de tout remballer. On voudrait changer de camping et dormir dans le parc.

On prend notre temps, tellement qu’on décidera de prendre le prochain bus.

Une fois qu’on est prêts on va à l’arrêt et la fille nous dit que le prochain bus est à 13h…il est 9h… du coup on décide de prendre celui de 13h car il n’y a pas d’autres moyens d’y aller, et de passer notre temps dans un café à manger et boire.

C’est l’heure du bus, enfin ! La pluie s’est arrêtée et le soleil se lève. On a de la chance ! On arrive au parc une heure plus tard. Le chauffeur prévient les gens que s’ils ratent le dernier bus ils vont rigoler pour rentrer sur Pucon à pieds !

On marche une demi-heure pour arriver au camping. C’est joli ; on voit un lac sur la gauche et la forêt. Ça sent bon. Le camping est tenu par une jolie chilienne aux traits fins (on dirait une asiatique, elle est très belle). Il y a possibilité d’avoir de l’eau chaude en payant un supplément mais cette fois-ci on ne sera pas radins ! On doit choisir un emplacement. C’est super joli, les emplacements sont bien espacés et on a une table de pique-nique. On en choisit un à côté de la rivière ; on monte la tente puis on va faire la randonnée des lacs. Elle est de 5h mais la fille nous dit qu’on devrait la faire en 4h en marchant vite.

On s’enfonce dans la forêt. C’est super joli ! Les arbres sont tellement immenses et majestueux ! On n’en voit pas le haut parfois ! Certains troncs sont énormes ; d’autres sont doubles ou triples ! On retrouve les arbres endémiques du Chili, des conifères trop beaux qui ne poussent que dans ce pays. La randonnée n’est pas évidente. On ne fait que monter pendant 2h et c’est super pentu ! Sur la route on ira voir une cascade. Il y aura aussi un point de vue sur un lac et le volcan mais pas super dégagé.

Deux heures plus tard on arrive au premier lac. C’est super joli, le ciel et les arbres se reflètent dedans. Il y a trois lacs proches les uns des autres et tous sont super jolis. Il y a moyen de continuer la randonnée plus loin pour en voir d’autres du coup on continue car on n’a pas assez marché. On s’enfonce encore plus dans la forêt ; c’est toujours aussi beau ! Les arbres sont encore plus grands et certains sont différents. On entend des piverts qu’on traque et qu’on trouve. Plein de femelles ! On arrive au lac ; c’est le plus joli qu’on ait vu ! Il n’y a pas beaucoup d’eau mais il est entouré de conifères qu’on trouve trop beaux et ils se reflètent dans l’eau c’est super joli. En plus il y a de la brume sur l’eau ça donne une atmosphère poétique au lieu. On est super contents mais le soleil commence à tomber du coup on refait la route inverse en marchant super vite. Sur le chemin le volcan se sera dégagé et aura pris une teinte rosée ! On arrive au camping deux heures plus tard, complètement KO mais super contents.

On va prendre notre douche chaude qui sera tiédasse voir froide… puis on cuisine. Il fait nuit déjà donc ça sera à la frontale. Le ciel est super dégagé et on voit les étoiles, c’est trop beau !

Après le repas on décide d’aller voir le lac à 5min du camping pour observer les étoiles. C’est majestueux. On n’a jamais vu un ciel pareil ! Quentin utilise son application pour voir les constellations et moi j’essaye de faire des photos du ciel mais elles seront ratées. Le ciel brille de mille feux ! Il n’y a pas un seul espace sans étoiles et la voie lactée est lumineuse ! Pour couronner le tout, le ciel étoilé se reflète dans le lac ! C’est trop trop beau.

Après un long moment à se cailler on retournera à la tente se coucher. Demain grosse journée de randonnée de prévue.

Aujourd’hui je me réveille de mauvaise humeur. Je suis super crevée de me lever tôt et de marcher des heures sur des sentiers difficiles. J’ai l’impression de ne jamais donner de repos à mon corps.

On décide d’aller voir le lac après avoir petit déjeuné et ranger toutes les affaires. On a trop de chance, il fait beau mais tellement froid que le lac étant plus chaud que l’air extérieur, forme une brume épaisse à la surface de l’eau. C’est trop joli. On fait quelques photos puis on se met en route avec nos gros sacs. On espère pouvoir les déposer à la CONAF pour la journée.

La route me semble interminable. Mon sac pèse une tonne je n’arrive pas à avancer ! Du coup je râle intérieurement et je me dis que demain je ne ferai pas la randonnée. Je suis vraiment trop crevée.

Presque quarante minutes plus tard on arrive à la CONAF où on pourra laisser nos sacs. Je dis à Quentin que demain je resterai à l’hôtel (parce qu’on va prendre un hôtel ! besoin de dormir sur un lit !). Il est triste mais il comprend. Il fera la randonnée tout seul demain.

On commence la randonnée. Je n’ai aucune idée de ce qu’on doit voir, je sais juste que c’est un mirador. C’est la randonnée la plus horrible que j’ai faite jusqu’à présent ! On monte pendant 3h non stop !!!! J’en ai trop marre ! En plus on est dans la forêt et on ne voit rien !!! Je suis en colère et je n’ai qu’une envie c’est d’arrêter et de descendre !

Au bout de 2h on arrive à un premier point de vue. On voit enfin le ciel, c’est plat et on voit aussi le volcan Villarica sur lequel on est monté. C’est super joli mais je suis de trop mauvaise humeur pour apprécier. Quentin lui est tout content et sera désormais en charge de faire les photos pour la journée.

On continue, ça grimpe encore et encore. Au bout d’un moment c’est vraiment trop difficile ; ça me donne le vertige. En haut de la pente je décide d’arrêter et d’attendre Quentin. J’ai devant moi une vue à 180 degrés sur volcans, lacs et montagnes. Cela me suffit. Il y a deux heures encore si on en croit la CONAF et mon corps me dit stop. Je m’arrêterai dans un coin à attendre Quentin.

Au bout d’une heure Quentin revient ! J’aurais dû y aller, mais physiquement c’était trop difficile. Je ne pensais pas que ça serait aussi rapide. Il est super content. Il a été jusqu’au bout et m’a dit que ça grimpait encore plus et qu’on longeait la crête (je n’y serai pas arrivée). Au bout il avait une vue à 360 sur tous les volcans, les lacs et les montagnes. Je suis contente qu’il y soit allé et qu’il ait pu tout voir.

On mettra deux bonnes heures pour descendre. Finalement la CONAF aura encore dit n’importe quoi ! On aura mis 5h (pour moi) et 6h (pour Quentin) au lieu de 8h ! C’est une sacrée différence !

On attend le bus. Les gens commencent à arriver. Deux bus seront là, heureusement car il y a trop de monde et tout le monde se précipite !

Le soir on décide de faire deux folie : hotel avec salle de bain privative ! bon il sera 25 euros la nuit…en soi ce n’est pas méga cher ! puis restau ! On commande une pizza chacun et le serveur nous dit que une suffit. Quentin dit okay mais moi je voulais ma pizza entière !!! En plus c’est une pizza de taille normale ! On n’est pas des anorexiques ! Le serveur nous fait le même coup pour le dessert !!! Quentin allait en prendre un et finalement lui dit qu’on va partager ! Je suis trop dégoûtée ! Depuis quand on partage un dessert ! Je sais qu’on a maigri mais je reste toujours aussi gourmande ! Je râle sur Quentin qui explose de rire. Je lui dit que la prochaine fois je ne partagerai pas mon dessert !

On va faire quelques courses puis on ira profiter de notre super chambre pour faire un gros dodo et regarder netflix.

Ce matin Quentinlet le réveil super tôt. Il decide de prendre le premier bus au cas où il n’y aurait pas beaucoup de bus pour rentrer. Du coup je me lève à moitié.

Il partira seul. J’espère qu’il passera une bonne journée. La mienne se passera presque tout le temps dans la chambre. Parfaite journée !

Quentin revient en milieu d’aprem. Après un peu de repos on décide d’aller faire un tour au bord du lac. En passant je prends une énorme glace ! On reste une bonne heure devant le lac à boire un verre puis on rentre.

On prend notre temps ce matin. On va aller voir une lagune dans un bled pas loin pour passer le temps et deux plages au bord du lac.

On remballe toutes nos affaires puis on va prendre le bus. Il est tôt et il y a une boulangerie pas loin. On se fait plaisir, surtout Quentin avec son beignet rempli de dulce de leche !

Le bus nous dépose à la playa negra de Caburga. C’est une très belle plage ; il n’y a pas un chat…par contre il y a déjà un chien qui nous a repéré avec nos empanadas qu’on mange devant la plage ! Il nous suivra toute la journée (encore de ma faute, je lui ai donné un peu à manger…).

On essaye de trouver le chemin qui mène à la laguna indiquée par la fille de l’hostel. Elle nous a fait un dessin et nous a vendu la laguna. On trouve le point de départ de la balade, ça monte ! A un moment on doit escalader un truc mais on ne sait pas quoi. On voit des barbelés…on passe en dessous puis on s’engouffre dans la forêt. On récupère un second chien au passage. Au bout de 5min on se dit que ce n’est pas le bon endroit alors on rebrousse chemin. Un peu plus loin on voir une petite barrière…c’était ça en fait que nous devions escalader… On escalade et la route continue de monter. On en a un peu marre ; surtout Quentin qui a enchainé quatre jours de grosses randonnées. Une bonne heure plus tard on arrive devant la laguna…bon, c’est, euh..mignon. On prend une photo puis on retourne à la plage !

On décide de prendre le bus pour aller à la playa blanca (Quentin en a marre de marcher). On va attendre le bus 20min en plein soleil (il fait trop chaud aujourd’hui, on a fait la randonnée sans t-shirt….heureusement que nous étions seuls 😀 ). Le bus arrive et nous dépose à l’arrêt de la playa blaca, 5min plus loin ! On aurait pu marcher en fait… La plage est super jolie. Il n’y a personne. On pose nos affaires, Quentin va se baigner ! Elle est trop froide pour moi, j’ai surtout la flemme. On restera deux heures à se reposer et on rigolera en voyant un homme jouer avec ses deux chiens (dont un caniche complètement idiot) puis trois chiens, puis quatre, puis cinq ! tous les chiens du coin viennent jouer à la balle mais il n’y en a qu’un qui a vraiment compris le principe du jeu…enfin bref.

On reprend le bus pour rentrer. On va faire des courses pour manger le soir, on n’a pas très envie d’aller au restaurant. Il y a deux allemands qui écoutent de la musique super fort, qui fument du shit et qui sont assez crades. Ils sont énervants. Du coup on va cuisiner mais ils ont Sali les ustensiles de cuisine du coup je leur demande de nettoyer. Un seul se déplace il nettoie une assiette…self control…on laisse pisser !

On mange puis on va au bus. On a environ 10h de bus de nuit. On a pris des ‘’camas’’. Ils sont super confortables. On part à 21h20.

On arrive à 7h du matin au terminal de bus de Santiago. Quentin a super bien dormi. Moi bof, du coup je suis un peu fatiguée.

On décide de prendre le métro pour aller à l’hostel. Il est bien fait et on ira assez vite. Maps me nous donne la mauvaise direction une première fois mais on arrive quand même à destination. On sonne, personne ne répond. Pourtant la fille sait que nous arrivons…on sonne, une fois, deux fois, trois fois… puis on décide d’aller dans un petit café. Il n’y a personne dans les rues, il fait encore noir. Le café est tenu par une petite dame super contente de voir des touristes. Son café et son chocolat sont très mauvais, surtout le chocolat (il finira dans un arbre une heure plus tard…). On regarde un peu ce qu’on peut faire ici. On a une journée pleine et deux jours au retour de l’île de Pâques.

Au bout de quarante minutes je décide de retourner à l’hostel. Je sonne, j’appelle, je sonne, j’appelle. Toujours rien. Au bout de cinq minutes, une fille m’ouvre, une cliente qui en a marre que je sonne et que j’appelle. Elle me dit qu’elle a eu le même souci, qu’elle n’aime pas l’endroit blabla..ça promet ! Elle appelle la fille sur son portable et finalement elle arrive ! Je vais chercher Quentin. L’hostel ressemble a un gros squat mais la chambre est bien (bon les fenêtres sont branlantes mais on s’en fiche il va faire super chaud aujourd’hui).  La déco est marrante, ça fait vraiment squat d’artistes. C’est plutôt sympa même si c’est un peu défoncé. Je fais une sieste pendant au moins deux heures puis on sort.

Quentin a repéré un restau de burgers, le meilleur selon les commentaires. Du coup on décide d’y aller et de visiter le quartier qui s’appelle Bellavista. C’est cool comme quartier. Il y a plein de grafitis partout et super jolis en plus. Les cafés et les restaux sont sympas et originaux. Le restau de burger était top, on a vraiment bien mangé ! On décide d’aller voir la maison de Pablo Neruda (il en a trois, celle-ci, une à Valdivia qu’on ira visiter du coup et une à la Isla Negra où il est enterré). Sa maison est très originale, on aime beaucoup la visite et on apprend énormément de choses sur lui, c’est super intéressant. On continue notre tour du quartier, on va dans un grand jardin. Quentin ne veut pas marcher alors on prend le funiculaire. Arrivés en haut on a une vue impressionnante  sur Santiago ! C’est immense et surtout ultra pollué ! On voit des buildings et on devine les montagnes sous la couche de pollutions. Tout en haut de la colline il y a une petite église plutôt mignonne. Pour y accéder il y a une sorte de chemin de croix…euh..très spéciales. On prend notre temps. Le parc n’a pas l’air très joli finalement du coup on décide de redescendre mais impossible de trouver le chemin ! Un type nous dit de passer par le chemin des vélos car personne n’y va jamais. On le prend, en effet personne ne passe par là ! Il est plein de poussière, du coup on fini tout crados…On commence à ne plus voir la fin en plus c’est très mal indiqué ! Au bour d’une heure on trouve la sortie et par chance elle nous amène om on voulait.

One continue le tour du quartier, c’est vraiment chouette et encore plus animé. Il y a plein d’universités autour, des bars à ciel ouvert et encore plus de graffitis. On décide d’aller boire un verre dans un endroit sympa avec plein de restaux et de petites boutiques.

En fin d’aprem on part faire des courses pour l’île de Pâques comme tout est super cher sur place. On prend plein de légumes de pâtes etc. On a réussi à trouver un camping qui a l’air sympa.

Le soir on va dans un restau que Quentin a repéré sur le routard. On prend un taxi pour y aller. C’est un restau typique, un peu vieille avec une déco de fanions comme s’il y avait eu une élection récemment. Le serveur est super sympa. On ne voit pas ce qu’on pensait manger sur la carte du coup on lui demande de nous expliquer chaque trucs. On rigole car il y a un truc qu’on ne connait pas et il est tout étonné. Du coup il nous montre une photo : c’est du lapin ! du coup je lui dit non surtout pas ! Je prendrai de la viande aen sauce avec du riz (très bonne) et Quentin se lance pour le boudin ‘’a lo pobre’’. Mais pourquoi ?! ‘’A lo pobre’’ ça veut dire avec une tonne de frites, des milliers d’oignons, deux œufs et la viande. Son plat arrive on rigole, c’est énorme il y a trois ou quatre boudins plus tout le reste… il arrivera à tout manger, je ne sais pas comment !

On rentre, on prépare nos sacs puis on va au dodo. Demain on se lève à 4h45 !

4h45, le réveil sonne. J’ai trop bien dormi, Quentin moins ; apparemment des gens ont sonné plusieurs fois mais je n’ai rien entendu !

L’internet ne marche pas et on en a besoin pour commander un uber et télécharger un document pour l’immigration… heureusement la fille a un notre modem !

On prend le uber pour le temrinal de bus ver 5h20 puis le bus pour l’aéroport direct quand on arrive.

On a de la chance nos sacs font moins de 23 kilos avec toute la bouffe qu’on ramène. Bon j’ai pas mal de choses dans mon bagage à main aussi…

Le vol passe super vite ; LATAM c’est pas mal comme compagnie, ils ont de bons films pour faire passer le temps ! On arrive sur l’île avec un atterrissage un peu brutal ; la piste étant petite on n’a pas vu beaucoup de l’île au loin en s’approchant. Les gens applaudissent en arrivant ; on va dire que c’est bon signe.

Il fait super chaud et humide dehors, on sent que l’on va bien transpirer cette semaine ! Il y a énormément de monde qui attend ses bagages. Une fois qu’on récupère les nôtres on va retrouver notre chauffeur. C’est assez drôle car on attendra bien vingt minutes tous les gens qui vont au camping et on mettra cinq minutes pour y aller…on aurait pu y aller à pieds…

Le patron du camping nous explique tout sur les lieux et nous donne des infos sur les randonnées. Le camping est joli, il y a plein de tentes entassées au milieu (mais en fait c’est bien moins que dans d’autres que l’on verra plus tard) mais on se trouve un bon espace.

On monte la tente, prépare nos affaires puis on décide d’aller faire un tour « en ville ». On s’arrête dans des marchés artisanaux. Quentin a l’air d’avoir envie de ramener une sculpture en bois Moai mais les plus belles sont grosses et lourdes donc il faudrait l’envoyer. On discute avec un sculpteur dont on apprécie le travail pour voir si on peut négocier (elles sont hors de prix et la livraison c’est dans les 150 euros…). On verra en fin de semaine si on a envie de faire les foufous ou non.

On essaye de trouver le centre mais il n’y en a pas vraiment. Il y a deux ou trois rues un peu animées. On arrive vers le port. J’en profite pour manger une grosse glace (le chaud, l’humidité…le besoin de sucre quoi !). On va à l’office de tourisme se renseigner sur des randonnées, on nous dit qu’il nous faut des guides pour certaines…hum… Il n’y a pas de plage mais on voit que l’on peut se baigner à un endroit ; ils ont mis des rochers pour casser les vagues.

On essaye de trouver notre chemin avec la carte mais on se perd (heureusement que ce n’est pas bien grand !). On trainasse, on rentre dans les boutiques, on longe la côte puis on retourne au camping. Il fait une chaleur à crever. On voit nos premiers Moai sur la côte. On transpire au moindre mouvement (ça rappelle un peu Buenos Aires). On essaye de se faire un petit programme puis on va voir un spectacle de danse traditionnelle le soir.

Le spectacle est vraiment sympa. On ne savait pas trop à quoi s’attendre, si ça allait être un attrape touristes ou non. Au final c’était le spectacle d’une école de danse avec des musiciens et danseurs passionnés, ça se ressentait ! Ils portaient des costumes traditionnels (donc ils étaient presque nus…c’était pas mal ! 😛 ).

Après le spectacle on décide de rentrer à pieds (on a mis moins de cinq minutes en voiture…) et d’aller se coucher car la journée a été plus que longue.

Pas envie de me lever ce matin. J’ai l’impression qu’il me manque trois jours de sommeil. Il est 10h, on décide de se préparer et d’aller prendre le petit déjeuner.

On prend notre temps. On décide d’aller voir le cratère du volcan Rano Kau. Il y a environ 4h de marche aller-retour.

On part en fin de matinée. On prend notre temps, on longe la côte. Il y a des vagues énormes qui s’écrasent contre les rochers. Il fait ultra chaud on transpire. On passe devant des jeunes qui apprennent à naviguer sur les barques traditionnelles (on suppose car ils sont dans l’eau avec le professeur à faire des mouvements et sur les côtés il y a des bateaux très allongés).

Il y a deux Moai : un qui tourne le dos à l’océan et devant lequel des chevaux broutent l’herbe ; et un allongé sur l’herbe.

On continue par la route et on voit qu’il y a une grotte avec des peinture rupestres. On descend, c’est sympa mais les peintures s’effacent bien avec le temps, c’est dommage pour les futures générations. Puis on arrive au début du sentier de randonnée. Le chemin est simple mais la chaleur le rend difficile. On monte pendant une heure puis on arrive enfin au cratère. C’est super joli, au loin on voit l’océan et à l’intérieur il y a un écosystème particulier qui s’est formé.

On longe le cratère pour arrive à Orongo (c’est 5min après l’arrivée au cratère). Il y a un mini musée très intéressant puis on a accès à un autre sentier sur lequel on peut voir une reconstitution de l’ancien village et au loin une île.  C’est super chouette.

Le retour se fera par la même route. On essaye de trouver des agences pour les randonnées nécessitant un guide. Les agences nous proposent de marcher pour 400 USD… euh…non merci. Du coup Quentin est blasé et veut tenter sans guide ou alors partir de l’île plus tôt que prévu. Il fait plein de plans B, C… On décide d’aller se baigner un peu avant de rentrer. C’est vrai que rester sans rien faire ici ça risque d’être vite chiant…c’est joli l’ile de Pâques mais c’est minuscule et si tu ne loues pas une voiture dans la grosse ville il n’y a pas de vraie plage.

On retourne au camping. Le patron du camping est là du coup je lui demande s’il connait une personne pour faire le guide. C’est assez étrange cette histoire de guide. On ne sait pas si c’est vraiment nécessaire ou si c’est un attrape touristes. Il appelle quelqu’un pour voir, on attend la réponse.

Le soir quand on va manger il y a les jeunes qu’on a rencontré hier. Ils nous disent qu’ils vont faire les randonnées sans guide. Du coup on sent l’attrape touristes et on décide de faire pareil.

On mange, on discute avec un autre couple en tour du monde puis on va se coucher.

On se réveille tranquillement ce matin. On va faire une randonnée sur le sommet le plus haut de l’île…ça ne sera pas très fatigant normalement !

On a besoin qu’on nous conduise au point de départ de la randonnée sinon on doit faire deux heures en plus sur la route. Le gérant du camping est sympa, il nous amène. Le point de départ est sur un site avec plein de statues de Moai, du coup c’est chouette. La randonnée jusqu’au sommet doit durer deux heures mais elle sera plus courte, on va trop vite 😛 Le sentier est très bien balisé, il monte doucement. On croise plein de chevaux sauvages. Plus on monte plus on aperçoit la côte de l’île et ses jolies couleurs. On arrive en haut d’une première montagne, on dirait un cratère. De là on a une jolie vue de la partie ouest de l’île. Le sommet le plus haut est à vingt mètre de là, mais la vue est bof. On voit une « montagne » en face du coup on sort du sentier et on y va. De là c’est bien plus joli car on voit le mont Poike (que l’on aimerait bien faire sans payer !) et deux cratères. Il y a encore plus de chevaux de ce côté et des vaches. Comme on est en forme après cette difficile randonnée on décide d’aller voir un site archéologique indiqué sur la carte de maps.me. On doit marcher dans la pampa puis dans la forêt et ensuite trouver une grotte. En fait c’est une petite caverne mais c’était quand même sympa d’y aller car on a pu voir une jolie forêt (j’exagère en disant forêt car ce n’était pas si grand que ça mais il y avait plein d’arbres !) et une sorte de lac recouvert de roseaux.

On retourne vers le sentier. Il y a énormément de monde qui monte (des locaux surtout). On arrive aux Moai et on voit le couple de Belges qui devait essayer de faire la partie payante sans payer…visiblement ils se sont fait refouler ! On est dégoûtés, hors de questions de payer 200 euros pour marcher 2h. On décide de rentrer par la côte (randonnée que l’on pensait faire demain mais faire le retour sur la route c’est moins fun).

Sur la route on verra toutes sortes de caves, de grottes, de coulées de lave, des chevaux en liberté, des Moai, et bien sûre un chien nous suivra ! C’est super sympa de voir des vestiges archéologiques en pleine nature. On crève de chaud par contre et on a pris des coups de soleil mais on marche pendant des heures quand même.

8h plus tard on arrive « « en ville ». On appelle Catherine et Patrick car aujourd’hui c’est l’anniversaire surprise de Patrick. On est tristes de ne pas y être car on sait que tout le monde va faire la fête, bien manger et bien boire ! Mais pour nous remonter le moral, quand on arrive le boss du camping nous dit qu’il va faire un bbq de poisson pour tous les gens du camping ! Du coup on est contents J

Ce matin il fait beau du coup on décide de louer une voiture. C’est super facile ici, il faut juste son permis et payer, en moins de dix minutes on a une voiture.

On va faire le nord de la côte est aujourd’hui et un autre jour on louera la voiture pour faire la partie sud (on a trop de jours à tuer de toute façon !). Il fait encore super chaud aujourd’hui.

La route est très belle, on longe la côte, on voit les vagues s’écraser contre les falaises. Il y a encore plus de chevaux en liberté qui broutent partout. Il y a plusieurs sites archéologiques à visiter, mais ce qui nous intéresse le plus ce sont les trois sites principaux avec tous les Moaïs.

Le premier c’était Rano Raraku, il s’agit d’une carrière au pied d’un volcan où les Moaïs étaient taillés. Il y en a des centaines, assis, debout, couché (sur le vendre), sans corps, tordus… C’est super joli à voir et il y avait une belle vue sur la vallée et au loin on pouvait voir le site de Tongariki devant la mer avec les Moaïs alignés. C’est d’ailleurs là que nous sommes allés après, en s’arrêtant sur la route à chaque fois qu’il y avait un site archéologique à voir.

Nous avons continué jusqu’à deux magnifiques plages. La mer était trop belle ! turquoise et transparente. Nous n’avions pas le droit de nous baigner dans la première (mais des gens se baignaient quand même) ; du coup nous avons foncé à la seconde, Anakena, qui est aussi un site très connu pour fois des Moaïs alignés devant la mer. La plage d’Anakena est magnifique ! La dame de l’entrée nous a dit qu’on ne pouvait pas se baigner à cause de méduses du coup on était déçus mais comme on voyait pleins de gens dans l’eau on y est quand même allés. On s’est fait piquer mais c’était supportable. La mer était trop belle, transparente ! Elle faisant de grosses vagues, c’était bien chouette.

Après cette super journée on est rentrés au camping. Le gérant préparait un ceviché de thon. Il nous a proposé de manger avec lui et d’autres touristes chiliens. Du coup trop content, on a proposé notre aide. On a tous participé. C’était super bon et vraiment sympa. On a pu discuter avec les autres. Après le repas il est venu me dire qu’il nous invité (en fait les chiliens avaient partagé les frais) en me faisant la bise. Je pense qu’il nous apprécie bien du coup c’est encore plus sympa ! Après ce bon repas on a continué à discuter avec un couple de chilien du camping que l’on croise tout le temps, et des français.

Il y a des idiots de chiens qui ont aboyé toute la nuit non stop ! Du coup à 4h du matin, comme on avait encore la voiture et qu’on voulait aller voir le lever de soleil, on a décidé de partir voir les étoiles au site de Tongariki où on voulait aussi voir le lever de soleil.

On part, il fait nuit noire et on voit bien les étoiles par endroits. C’est assez flippant la nuit de rouler à cause des animaux qui peuvent surgir de n’importe où.

On arrive devant le site des Moaïs. Il fait trop noir pour les voir mais on peut voir les étoiles. Du coup j’essaye de faire des photos du ciel et Quentin fini par s’endormir et ronfler… J’essaye de rester éveillée pour ne pas rater le lever de soleil mais c’est trop difficile du coup je mets des réveils. Les gens commencent à arriver et à entrer sur le site. Certains ne respectent rien et montent sur les pierres. Pas étonnant qu’ils commencent à faire payer les gens pour marcher !

Malheureusement pour nous le ciel s’est couvert super vite et il a commencé à bien pleuvoir. On a vu le lever de soleil mais ce n’était pas vraiment génial.

Trois heures plus tard on retourne à Hanga Roa. On décide d’aller se recoucher. On se réveillera vers midi à cause de la chaleur étouffante dans la tente. Comme elle est sale à cause du sable et des plumes de nos duvets je décide de tout sortir pour la nettoyer. Après ça on se motive pour aller voir une autre carrière de fabrique de coiffe de Moaïs.

On part, on longe la route mais en fait c’est super loin ! du coup on décide de changer de plan et d’aller voir le site archéologique de Vinapu. Ce site est intéressant car il détient le Moaï le plus au sud de l’île et aussi c’est un site important pour les cérémonies religieuses d’antan.

Sur la route on croise un gros troupeau de vaches pas très sympathiques. Par chance, une voiture arrive, je leur demande de ralentir et si ça ne les dérange pas que nous marchions à côté pour ne pas que les vaches nous sautent dessus. Ils nous disent oui mais il y a tellement de vaches qu’ils se serrent et nous font monter dans la voiture ! Comme on va au même endroit ils nous amènent ; trop gentils ! C’étaient des touristes de Santiago. On les remercie puis on visite le site.

Sur le retour un vieux monsieur s’arrête avec son gros camion nous proposant de nous ramener, puis un autre avec sa camionnette mais Quentin a envie de de marcher (c’est vrai que depuis de jours on ne fait pas trop d’efforts…) du coup on refuse poliment. On recroisera le monsieur du camion et la famille qui nous a conduit un peu plus tard, ils nous feront de grands signes super contents.

On décide d’aller boire un verre (et manger une glace…moi seule…) devant la mer puis d’aller se baigner (même s’il pleuviotte de temps en temps). Finalement on aura bu et mangé mais on ne se sera pas baignés… On retourne à la boulangerie qui fait des super quatre quart et du pain, et on en profite pour partager un brownie…(il faut qu’on fasse du sport demain !).

En rentrant au camping le gérant me demande si j’aime le vin, c’est drôle, il aime bien discuter avec nous et avec le groupe de jeunes de Santiago.

On est crevés de ne rien faire (oui c’est bizarre dit comme ça…) du coup on glande un peu puis on va se faire un gros plat de pâtes au parmesan et sauce tomates (repas light…).

Ce matin on se lève avec les bruits des voisins qui s’en vont et des gens du camping qui parlent assez fort…pas super agréable comme réveil mais au moins on n’a pas eu les bruits des chiens toute la nuit !

On prend notre temps puis on décide d’aller visiter le musée. On a de la chance, il fait beau. Le musée est extrêmement intéressant ! On apprend plein de choses sur Rapa Nui, les gens, les Moaïs mais aussi sur les autres îles du Pacifique que nous allons découvrir plus tard. On passe pas mal de temps à tout lire puis on longe la côte pour voir les Moaïs que nous avions vite vus le premier jour.

En rentrant au camping on cuisine et le patron vient nous proposer d’aller à Anakena car il amène deux autres filles. On est super contents car on allait se baigner dans la fausse plage de la ville qui est tristounette. On se prépare en moins de deux puis on part tous ensemble. On restera trois bonnes heures à sauter dans les grosses vagues à essayer de surfer dessus. On croisera presque tous les gens du camping.

A 18h le patron vient nous récupérer avec son gros van en fait il récupère tous les chiliens au passage. On sera les premiers à attendre du coup comme il est super gentil il va nous chercher des bonbons et il nous met de la musique française des années 80. On se marre bien puis les autres arrivent. Il coupe une grosse pastèque pour tout le monde, c’est vraiment sympa, tout le monde se régale et discute puis on part. On sera une quinzaine dans le van, entassés les uns sur les autres…autant dire qu’on mettra plus de temps que prévu ! mais ça sera drôle. Il écoute des vieux tubes et certains sont en français et d’autres sont des reprises de tubes français en espagnol donc tout le monde chante !

Encore une bonne journée ! On décide d’aller voir le coucher de soleil mais on arrivera cinq minutes trop tard…on a pris trop notre temps pour préparer notre pique-nique.

Après une longue grasse mat et un long moment de discussion avec le couple de français, Clément et Marie, que nous avons rencontré au camping, nous décidons de louer une voiture. Nos deux acolytes de Santiago nous demandent s’ils peuvent se joindre à nous, ayant compris que nous finirions la journée à Anakana…on les comprend et on accepte avec plaisir ! Ça nous permettra de savoir leurs prénoms ! (la veille de leur départ…).

On décide d’aller faire la partie sud de la cote est que nous n’avions pas pris le temps de faire la dernière fois (pour nous laisser un truc à faire sur une journée). On se prendra quelques averses mais rien de bien méchant. On voit beaucoup de Moaïs couchés cette fois mais ils sont jolis, avec la mer en arrière-plan. On essaye de faire tous les endroits indiqués sur maps.me puis on termine à Anakana. On a de la chance il fait super beau et il y a de grosses vagues ! Quentin se régale à surfer dessus. On restera un peu plus de deux heures. Sur le chemin du retour, des dizaines de chevaux envahiront la plage devant les Moaïs.

En arrivant au camping on ne voit personne alors on en profite pour commencer à cuisiner notre curry ; on doit en faire plus car on voulait faire à manger pour le patron du camping. Au bout d’une heure, au moins quinze personnes arrivent dans la cuisine ! on ne sait pas d’où ils sortent mais c’est assez horrible tout ce monde d’un seul coup en plus il fait trop chaud. On arrivera à terminer notre curry en deux heures (heureusement qu’on a commencé tôt !) ; il était pas mal. Clément et Marie sont arrivés du coup on en a profité pour discuter. Il y avait un autre garçon, seul lui, Matthieu. On leur a proposé à tous les trois de venir faire le lever de soleil avec nous demain matin s’ils voulaient ; tout le monde était bien enthousiaste.

Comme on a trop mangé et que le ciel s’est bien dégagé on en profite d’avoir la voiture pour aller observer les étoiles en haut du volcan. On a eu vraiment de la chance, nous étions seul et on voyait trop bien le ciel étoilé.

On retourne au camping un peu crevés ; demain on se lève tôt pour retenter le lever de soleil.

Réveil très tôt mais nous avons bien dormi. On part direction Tongariki avec Marie, Clément et Matthieu faire le lever de soleil. On espère être plus chanceux cette fois, en tout cas le ciel est dégagé.

On prend la route qui longe la côte et on sent une odeur de fumée. Il y a un feu dans un champ pas loin ! on voit les flammes, c’est impressionnant. Comme on ne sait pas si des gens ont appelé les secours je décide de faire le 911 pour prévenir les pompiers. Ils avaient l’air de savoir et d’avoir envoyé du monde déjà, donc ça nous rassure et on continue notre route.

On arrive, nous ne sommes pas les seuls mais on décide de retourner là où nous étions deux jours avant : en face des Moaïs à l’extérieur du site. Cela semble convenir à tout le monde donc c’est parfait. Il fait bon dehors, on s’installe et on petit déjeune à la frontale. Un rat vient piquer la peau de banane de Quentin…charmant… Il y a des nuages mais le ciel prend quand même de jolies teintes. Ce n’est pas exceptionnel au début ; nous restons quand même dubitatifs avec Quentin mais on ne sait jamais ce lever de soleil pourrait être le plus beau de notre vie ! Quand le soleil commence à se montrer on décide de rentrer dans le site. Là les choses deviennent plus intéressantes ! Le soleil éclaire le Moaï solitaire sur son profile et tape sur la carrière, c’est très beau. L’ombre des quinze Moaïs commence à se dresser devant eux et à prendre place sur le site, c’est impressionnant. Les couleurs sont très belles, on en prend plein les yeux. Finalement, nous aurions peut-être dû rester la dernière fois aussi !

Après ce super lever de soleil on se met en route pour Anakena. On s’arrêtera sur un site que nous pensions avoir loupé mais en fait non, rien de grave, cela permettra à Matthieu de visiter aussi.

On arrive à la plage, il fait un peu frais mais on s’en fiche, dans l’eau il fera bien meilleur ! On y va ! Il y a de belles vagues. Quentin impressionne tout le monde avec sa façon de faire du body surfing sur les grosses vagues. On se marre bien.

Au bout d’une heure dans l’eau nous sommes obligés de partir car nous devons rendre la voiture. La matinée a été bien remplie et vraiment sympa. On repart tous super contents.

Une fois au camping on déjeune puis on décide de ne rien glander. Pour nous remercier pour la voiture, Clément et Marie nous propose de faire un apéro devant le lever de soleil. Nous acceptons volontiers. Chacun retourne à son programme ; pour Quentin et moi ça sera sieste, glande et internet.

Le chef du camping organise l’anniversaire d’une des filles et nous invite. Comme il est hors de refuser un repas et encore moi en si bonne compagnie et avec au menu une spécialité que nous n’avons pas encore goutée, nous acceptons avec enthousiasme.

En fin de journée on décide de faire des achats de cartes postales, et de quelques trucs pour le repas du soir avec les autres, histoire de participer un minimum, puis de retrouver tout le monde devant les Moaïs pour le coucher de soleil. Il pleuviote du coup on va se caler dans la boulangerie pour se faire un goûter… On se dirige vers la plage et on retrouve Marie et Clément. On s’installe et pile au moment où on trinque il commence à pleuvoir tellement fort qu’on remballe tout et on décide de retourner au camping. La pluie s’arrête au bout de 5 minutes du coup on cherche un endroit pour tenter de rattraper l’apéro, même si nous sommes tous trempés. On trouve un banc devant la mer, avec pile en face du soleil, le bateau de l’armada chilienne…

Après ce bel apéro on retourne au camping ; on nous attendait pour préparer. Marie et Clément sont invités du coup et on retrouve Mathieu qui a réussi à se faire inviter et qui devait nous retrouver. On cuisine tous ensemble avec les chiliens. C’est chouette. J’en profite pour discuter avec les chiliens pour pratiquer mon espagnol. Le repas consistera en des frites maison, des œufs, des saucisses, de la viande frite et une salade de tomates. Un repas bien light !

La soirée est super sympa. On ira se coucher assez tard.

Dernières heures sur Rapa Nui. Nous qui pensions nous ennuyer sommes finalement tristes de partir ! Nous avons bien profité et avons l’impression d’avoir eu des vacances pendant les vacances.

Il pleut dehors et il a plu toute la nuit du coup la tente est trempée. On remballe tout et on petit déjeune en vitesse.

On doit aller à l’aéroport super tôt alors que le vol est assez tard (on s’est fait viré en gros pour les autres touristes). On dit au revoir à tout le monde, je réveille même les chiliens que j’aime bien pour leur faire un bisou puis on part dans la navette avec Marie et Clément.

Arrivés à l’aéroport on s’ennuie.

On est dégoûtés on a un vieil avion du coup pas de film. Heureusement que j’ai de quoi faire sur mon ordinateur !

On arrive à Santiago, c’est super long pour sortir de l’avion et récupérer nos affaires. On discute avec Marie du coup ça fait bien passer le temps. Après avoir échangé nos contacts on se sépare. On prend le bus avec Quentin, il y a un monde fou sur la route ! On prendra un taxi une fois au terminal car il est super tard et on ne veut pas faire attendre notre hôte Ricardo trop longtemps.

On arrive chez lui c’est sympa, il est très enthousiaste et bavard. Il nous tiendra la grappe pendant deux heures. Il sera gentil et nous laissera faire une machine chez lui ! On étend tous nos trucs mouillés dans la chambre ; on dirait « caravane à Mouloud’’ comme Marion le disait si souvent en nous voyant étaler nos affaires partout !

On est dégoûtés car en discutant avec Ricardo on réalise qu’en fait nous allons passer qu’une journée à Santiago et pas deux ! Du coup on doit essayer de faire un max demain.

On essaye de se lever tôt ce matin car nous souhaiterions faire beaucoup de choses. On passera la journée entière à marcher dans Santiago. On verra la plupart des choses que nous souhaitions voir. Il a fait très beau c’était vraiment sympa.

Le soir on rentre complètement exténués mais on est contents car c’était cool.

On ne savait pas mais aujourd’hui on changeait d’heure du coup le réveil a été un peu chaotique avec les appels skype.

Après deux heures sur skype et un petit déjeuné tranquille, on part prendre le bus pour Valparaiso. Il fait super beau sur la route mais une fois là-bas il y a un épais brouillard et il fait presque froid ! On est dégoûtés mais au moins il ne pleut pas.

On décide d’aller voir la seconde maison de Pablo Neruda. Elle est à dix minutes du Airbnb. Elle est vraiment belle. C’était une super visite.

Ensuite on décide de faire ce qu’ils appellent le musée à ciel ouvert : des graffitis dans une zone ciblée, elle aussi proche du logement. Honnêtement les graffitis étaient moches et ça ne valais vraiment pas le coup d’en faire tout un flan… En plus ça pue la crotte et la pisse dans les rues et c’est crado. On parle de Paris mais je pense qu’ici c’est pire !

On décide de marcher dans un autre quartier et de faire des courses pour les prochains repas puis on rentre.

Ce matin on a décidé de découvrir la ville avec une visite guidée (Tour4tips). Avec un peu de chance on aura une autre impression de la ville !

Il ne fait toujours pas très beau et frais, mais au moins il ne pleut pas.

On retrouve les guides habillés en Willy (Charlie). Ils sont super sympas et doivent avoir notre âge. On apprend plein de choses sur la ville et l’histoire du pays. On passe par des endroit que nous devions visiter avec Quentin. J’aime assez la ballade. Par contre Quentin n’est vraiment pas dans le truc, il est assez blasé ; il n’accroche pas du tout à l’ambiance de la ville. Je le comprends, ce n’est pas très joli, sans les street arts cette ville n’aurait aucun intérêt (c’est l’une des villes les plus pauvres du Chili, et elle est vraiment triste et sale). Après le tour on décide d’aller visiter le quartier Conception. On prend un petit funiculaire (il y en a plusieurs ici et ça fait partie du patrimoine de la ville). On essaye de trouver les peintures ‘’connues’’ ; certaines sont assez décevantes mais on en voit d’autres vraiment jolies. On marchera pendant des heures, on essayera de faire toutes les rues. Parfois on trouvera des petites boutiques sympas et originales, des rues colorées charmantes, des graffitis originaux. On change un peu d’avis sur la ville mais sans vraiment être plus convaincus que ça.

Après cette longue marche on décide de rentrer au logement. On est assez fatigués. Je regarde par hasard combien de sous il nous reste sur le compte et malheur à nous ! on a été vraiment trop dépensiers !!! Le compte est presque vide ! On reprend toutes les dépenses depuis le début, Quentin fait des colonnes pour voir où on a abusé. On se rend compte qu’en fait on n’a pas vraiment fait les foufous, mais que le Chili coûte juste super cher. On est dans le rouge financièrement, et nous ne sommes qu’à un peu moins de trois mois de voyage sur le continent… Du coup impossible pour moi de dormir cette nuit, je vais cogiter sur les prochaines dépenses pendant des heures !

Comme prévu la nuit a été courte, j’ai réfléchi au pourquoi du comment nous avons pu être aussi dépensier sans vraiment trouver de raison. Du coup j’ai passé environ trois heures à essayer de re-budgeter tout le tour du monde (et bizarrement le montant final a presque failli me faire avoir une crise cardiaque). Ce n’est pas évident de planifier un budget car nous allons passer dans tellement de pays différents et avec le camping les dépenses vont diminuer etc etc. Bref, je dis le montant final à Quentin qui décide d’aller se prendre un shoot de café pour faire descendre les explications plus facilement dans son cerveau. Après lui avoir exposer notre future pauvreté pré-mariage (parce qu’il y aura ça aussi dans les prochaines dépenses ! arghhh !!) on décide de supprimer les goûters (…mon cœur bat plus vite…), les glaces (…des larmes coulent de mes yeux…) et de mieux choisir les activités, voir même faire du vélo parfois (…évanouissement…).

Au final, même si nous avons dépensé beaucoup d’argent nous n’avons pas le sentiment d’avoir été fous dans les dépenses du coup on rattrapera les dégâts au Pérou (fingers crossed).

Il est assez tard déjà, du coup on se prépare des burgers maison puis on décide d’aller voir la troisième maison de Pablo Neruda qui se trouve à Isla Negra, petite ville balnéaire à 1h30 de bus de Valparaiso. Nous sommes tombés amoureux de ses maisons, elles sont tellement originales et on y a ressenti la passion du poète pour les objets d’art et la mer. Du coup après avoir visité sa maison à Santiago (la Chascona), celle à Valparaiso (La Sebastiana), nous allons maintenant prendre le bus pour Isla Negra.

On a de la chance nous ne devrons attendre le bus que 20 minutes. Sur la route on voit des vignobles et au bout d’une heure une magnifique plage. Du coup je suis un peu dégoûtée d’être partie aussi tard ; nous devrons reprendre le bus immédiatement après la visite car nous avons donné rendez-vous à Mathieu, celui de Rapa Nui, pour boire un verre (et aussi pour qu’il nous donne le camel bag que Quentin a oublié sur l’îile…).

On arrive à Isla Negra, on ne trouve pas tout de suite la route pour la maison. C’est très mal indiqué.

On arrive sur le site, on n’est pas très sûre que ce soir-là car on s’attendait à une autre entrée ; mais en fait c’est bien là et une fois l’entrée passée, on comprend que ce soit sa maison : elle est tout simplement magnifique, en bois et en pierres, faisant face à l’océan. La visite est vraiment super, c’est la maison que je préfère des trois : elle est tellement lumineuse, les vitres donnent sur les grosses vagues de l’océan, et on dirait un musée avec tous les souvenirs qu’il a ramené de tous les pays où il est allé. On se régale pandant la visite. On est vraiment contents d’être venus, même si c’était loin. La visite se termine devant la tombe de Pablo Neruda et de Mathilde, qui fait face à la mer.

On a de la chance on a un bus tout de suite (sinon on aurait dû attendre 40 minutes…). Une fois de retour on fonce pour aller au point de rendez-vous, même si nous ne sommes pas certains que Mathieu ait reçu le message. Finalement il sera là. On est très contents de se voir et on décide d’aller prendre un verre à côté du lieu de rendez-vous. On discute pendant presque trois heure, puis on se quitte en se disant que peut être on se croiserait au Pérou sinon chez lui à Dijon, pour qu’il nous fasse goûter le crémant du coin 🙂

Ce soir on prend un bus pandant plus de 20h du coup on prend le temps de glander le matin.

L’après-midi on ira se ballader en ville. Le ciel est bleu aujourd’hui du coup on espère que cela rendra la ville un peu plus gaie !

Après 24h de bus nous arrivons enfin à San Pedro de Atacama. Sur la route on a pu voir les volcans au coucher du soleil, c’était magnifique ! Le ciel prenait des teintes violacées et orangées, c’était incroyable.

On arrive on ne sait où et comme on avait la flemme de marcher un type nous amène pour 2 euros au camping.

Le camping est plutôt bien fichu. Il y a tout et c’est propre.

On décide d’aller faire un tour en ville. Il y a eu une coupure d’électricité du coup on était plongé dans le noir pendant dix minutes.

La ville nous semble bien chouette. Elle est animée jusqu’à tard et toutes les agences sont ouvertes.

Du coup on décide d’aller voir. On tombe sur une tenue par un français. Il nous explique sa façon de procéder (tours en petit comité, à des horaires qui évitent la foule, parfois dans des endroits où les autres ne vont pas…bref nous sommes convaincus même si c’est cher). On va en voir deux ou trois pour comparer. Bon la sienne est super cher mais le service est différent. On décide du coup de passer par lui (en plus on peut avoir des vélos quand on veut et gratuitement) et de ne faire que deux sorties. Au final ça nous fera moins cher que ce qu’on avait prévu donc ça nous fait nous sentir moins coupables.

On continue de se balader puis on rentre. Sur la route on voit un petit bouiboui qui vend des demi poulets rôtis…bon bon on s’en fait un parce que j’ai les crocs, puis dodo.

Ce matin on va payer les tours pour la semaine puis après on se baladera toute la matinée dans la ville. C’est vraiment joli et agréable. On est contents de rester plusieurs jours. Les maisons cachent de jolis patios. Les restaurants sont originaux. Il y a quelques endroits branchés et de jolies boutiques d’artisans entre les centaines de boutiques pour les touristes et d’agences de voyages.

Le midi on ira manger dans un endroit typique où les repas ne sont pas chers. Il y a peu de monde et c’est bon.

Après le repas on continuera la balade puis on ira glander au camping. Il y a beaucoup d’américains et comme d’habitude, ils manquent un peu de savoir-vivre…

On en profite pour planifier nos prochains jours au Pérou puis vers 20h on doit partir pour notre tour d’observation des étoiles.

On se rend au point de rendez-vous, à voir les gens qui attendent en plein milieu de la rue, nous ne sommes pas les seuls. Le bus arrive et nous amène chez Alain, l’astronome passionné chargé de faire le tour. Sa femme récupère tout le monde dans le bus (que des Français).

Elle a un bel accent, elle doit être du coin. Elle nous explique les étoiles, les constellations, comment retrouver le nord ici. C’est super intéressant. Elle a un laser qu’elle pointe directement sur les étoiles du coup c’est super facile de se représenter certaines constellations (certaines sont un peu tordues…). Au bout de vingt minutes son mari Alain prend la relève. Il est super marrant. Il explique énormément de choses en tournant tout en dérision ; on dirait un one man show. Quentin est trop à fond c’est drôle. Une heure plus tard on se dirige vers ses télescopes, une quinzaine, chacun orienté vers un endroit précis (étoile, planète, constellation…). Il nous explique chacun puis nous pouvons regarder. C’est super. J’essaye de faire des photos mais je galère ; la femme d’Alain le remarque et vient m’aider, elle a l’air de bien s’y connaître. Du coup on se marre et on essaye de faire des photos du ciel. Après ce super moment dehors, nous sommes conviés à prendre un chocolat chaud et autres dans une petite maison où Alain raconte d’autres choses. On a vraiment passé un super moment, on repart très contents.

Ce matin on part en excursion. On est super excités, ça a l’air génial. Le guide vient nous chercher vers 9h30 ; nous sommes sept personnes au total dans le 4×4 : le guide Alexandre, nous, un couple de Belges super sympas, et deux suisses assez réservés (qui ne parleront qu’en fin de journée).

La route est superbe. Alexandre est vraiment au courant de tout (culture locale et chilienne, économie chilienne etc) du coup on apprend plein de choses et on a des réponses à toutes nos questions.

On s’arrêtera dans deux petits villages typiques, Toconao et Socaira, avec de jolies églises (le clochet est toujours séparé de l’église dans la région, ça représente la femme et l’homme si j’ai bien compris). On rentrera chez une dame où on pourra voir son jardin, sa petite boutique et ses deux petits lamas !

Le reste sera des paysages grandioses : volcans avec les sommets enneigés, des lagunas aux couleurs exceptionnelles (dû aux métaux présents dans l’eau et provenant des volcans), et des roches tout aussi belles et colorées. On en prend plein les yeux, c’est merveilleux ! On se régale, on apprend plein de choses, et en plus on rigole. La journée est juste parfaite. On aura un petit encas devant une laguna turquoise puis un lunch un peu plus tard. En fin de journée on se rendra dans le désert d’Atacama pour voir le coucher du soleil dans la laguna Chaxa. C’est joli (mais moins joli que le Salar d’Uyuni) ; les volcans pendront des teintes rosées et violacées jusqu’à ce que le soleil ne disparaisse dans un paysage jaune et bleuté On devait voir des flamands roses. Honnêtement je pensais en voir beaucoup plus et bien plus près, comme en Bolivie, du coup c’était un peu décevant de ce point de vue là ; mais ça restera quand même magique car la laguna se fera le miroir des volcans. Après ce super moment Alexandre nous attendra près de l’entrée pour prendre un apéro. Une fois le soleil couché on repartira et on ira chercher les vélos à l’agence pour demain. On rentrera vraiment contents de la journée d’autant plus que nous aurons fait de très belles rencontres.

Trop du mal à se mettre en route ce matin, je me suis levée en plein nuit pleine d’énergie (du coup je captais super bien et j’ai pu bombarder instagram). On essaye de se préparer pour partir tôt afin d’éviter les grosses chaleurs…on partira tard quand même vers 9h30.

La route n’est pas super agréable, il y a plein de bosses ! Il y a aucune ombre, on roule en plein cagnard. Le sol est craquelé, on voit les volcans au loin, c’est très joli même si on galère. On essaye d’arriver à la Laguna Ceja pour se baigner, en suivant les routes indiquées sur maps.me. On finit par arriver un peu moins de deux heures après et on a l’impression d’avoir désormais deux anus…

Le site coûte super cher ! C’est vraiment un gros business la nature ici c’est dingue. On paye, on va voir deux lagunes puis on va vers celle où on peut se baigner. Elle est tellement salée qu’on flotte dedans. Le site est super joli, l’eau a de belles couleurs et elle est claire, en plus au loin on a les volcans donc c’est parfait.

On se prépare pour entrer dans l’eau…on met les pieds…et là on comprend qu’on va galérer à entrer ! elle est trop froide !!! on met bien dix minutes à se mouiller, j’ai un peu le souffle coupé à cause du froid et parce que je nage comme un petit chien. Quentin est déjà sur le dos en train de se moquer en flottant. On rigole bien malgré le froid. On restera plus que ce qu’on pensait en arrivant, car c’est drôle de flotter et c’est cool de voir les volcans en se baignant dans un désert (ouais je sais, ce voyage est génial 😀 ). On sort pour se sécher et là notre peau devient toute blanche à cause du sel. Ça nous fait marrer (on est des gens simples en fin de compte).

Après une heure sur le site on repart. On en chie, je ne sais plus si j’ai deux anus ou trois vagins tellement les chocs sont insupportables. A un croisement on tourne, en pensant que maps.me nous donne de bonnes indications. Et non ! on termine à galérer dans le désert pendant deux heures ! j’ai bu presque toute mon eau (heureusement que j’avais été prévoyante en prenant trois litres), je pète un câble, je me fais mal avec le vélo, j’hurle (Quentin gardera son self contrôle quand je me mettrai à pleurer comme une débile en balançant le vélo). Sur la route on se fera harceler par des petits chiots. Au début je les trouvais mignons puis au bout de trente minutes à perdre mon souffle en leur criant de partir et en les poussant (ils avaient l’air de me préférer à Quentin et du coup me sauter dessus et se mettaient sous mes roues) je commençais à me dire que je n’aurai jamais de chien ! On a fini par les semer, ils étaient tenaces les petits, pas certaines qu’ils passent la semaine…il faisait une chaleur à crever dehors.

On arrive enfin à retrouver le sentier mais on n’a plus beaucoup d’énergie, surtout moi. Tout sera dans la tête pendant la prochaine heure. Trois heures plus tard on arrivera enfin en ville et on décidera d’aller manger quelque part (avec arrêt glace !). On doit rendre les vélos mais la nana n’est jamais là du coup on rentre pour se doucher (on est noir de crasse) puis on ressortira les rendre plus tard. On glandera le reste de la soirée. On devait prendre un vélo demain mais Quentin a bien compris que ça ne serait pas possible…du coup on marchera !

Ce matin j’entends le zip de la tente. Quentin part chercher du pain je pense. Une demi-heure plus tard, il revient avec une baguette croustillante, des pains au chocolat et un croissant !!! Il est génial ce rodoudou!! C’est donc après un super génial petit déjeuner qu’on se met en route pour la Quebrada del Diablo : un canyon dans le désert (et cette fois j’ai pris 4L d’eau et j’ai forcé Quentin a en prendre plus).

Comme on n’a décidé de ne pas prendre de vélos, on marche tranquillement jusqu’au site. On mettra une heure et en chemin on devra traverser la rivière…sans chaussures car il n’y a pas de pont (l’eau était froide)! Une fois au site, le type nous dit tout ce qu’on peut visiter, et on se rend compte qu’il y a énormément de choses et que ça devrait nous prendre environ 6h. On est supers contents, on ne pensait pas marcher autant aujourd’hui.

On marchera en plein cagnard toute la journée, dans la poussière. Le paysage est magnifique. Un canyon verdoyant avec des montagnes escarpées et sculptées étrangement à cause du vent et de la pluie. Sur les reliefs on voit du sel. On ira voir un mirador époustouflant qui nous permettra de vient voir les deux versants de la vallée, avec la rivière au milieu. Trop beau ! On verra des vestiges de forteresse aussi, on entrera à l’intérieur d’un autre canyon et on ira voir une jolie église au milieu de nulle part. Sur le retour, comme on est vraiment crevés, et qu’on voudrait voir un autre site archéologique (Pukara de Quitor) on arrête un local qui est en voiture sur le site. Il nous amènera à Pukara del Quitor et nous évitera de faire les trente dernières minutes de marche en plein soleil (on en a déjà six ou sept dans les pattes).

On rigole parce qu’on se trouve de l’autre côté de la rivière et entre temps ils ont mis des planches pour traverser et aller au site. Le site est très beau, on voit les vestiges du village en pense ; le chemin zigzague jusqu’à un très joli point de vue sur le canyon que nous avons exploré (et on se rend compte qu’on a énormément marché !) et de l’autre côté sur la vielle avec en fond les volcans.

On rentre tranquillement, complètement crevés, et sur la route on voit un jeune et sa copine qu’on avait rencontré à Pucon ! Du coup on discute un petit moment puis on rentre au camping.

On a encore passé une super journée. C’était fatiguant mais ça en valait la peine.

Le gérant du camping vient nous voir en nous parlant de Notre-Dame…du coup ça me fait pleurer et ça plombe l’ambiance…

Aujourd’hui c’est l’anniversaire de Quentin. Il ne sait pas que j’ai prévenu l’agence pour qu’il prépare un petit truc.

On se prépare tranquillement puis le guide vient nous chercher. Avec nous il y a 6 autres personnes très sympas : une mère et sa fille, et une jeune fille (Adèle) et ses parents (Isabelle et Gilles) avec lesquels nous avons bien sympathisés. Le guide Olivier n’a malheureusement pas l’accent du sud qu’avait Alex l’autre jour et qui nous rappelait la France mais il est super sympa et raconte énormément de choses très intéressantes, surtout sur la géologie des sites.

On visite la vallée de la Lune en premier. C’est vraiment beau. On voit bien le sel sur la roche, les dunes, et les formations rocheuses. On fera une ballade magique le long puis sur la crête d’une « montagne ». On verra la vallée d’en son ensemble avec ses belles couleurs. C’était vraiment extraordinaire.

Ensuite on reprend la route pour aller explorer la valle de la Muerte mais avant on fera un stop devant un impressionnant mirador qui surplombera la vallée. Là encore on pourra voir les formations rocheuses. Olivier prépare un petit apéro et surprise pour Quentin, champagne ! tout le monde est super content. On lui souhaite tous en cœur et Quentin a l’air de bien apprécier (qui ne le serait pas en même temps ?!). Du mirador, après avoir terminé l’apéro, nous commençons une balade dans la vallée et Olivier, grâce à sa super loupe nous permet de voir plus en détail les formations rocheuses. Il repart pour amener la voiture de l’autre côté du sentier et nous marchons avec Adèle et ses parents (les deux autres personnes étant allée bien plus vite que nous). On rigole bien tous ensemble, c’est vraiment sympa. Comme on prend trop notre temps, ils viendront nous chercher presque à la fin de la balade avec la voiture.

Après le tour on va au restaurant avec Adèle et ses parents histoire de bien terminer la sortie. On passera tous un super moment puis on se quittera avec le sourire !

On rentre au camping, j’ai enfin pu prendre une douche chaude ! Quentin passe tous ses appels d’anniversaire. La nana du camping nous demande de payer et nous fait payer une nuit supplémentaire car nous n’avons pas défait pas tente avant 11h (salope !). Du coup on glandera un moment à leur pomper leur wifi, électricité, eau et gaz ! vengeance !!! On ira boire un verre avec Quentin pour fêter son anniversaire mais aussi la fin de cette aventure Chilienne, car ce soir nous prenons un bus de nuit pour commencer l’ascension jusqu’au Pérou (ça devrait nous prendre deux jours en bus).