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Voyage en Argentina depuis Ushuaia

By février 7, 2019 No Comments

Ici, je vais parler du voyage en Argentine depuis Ushuaia, avec un arrêt à Punta Arenas (Chili), puis à El Calafate et El Chalten, et éventuellement dans d'autres villes si nous en avons le temps.

Aujourd’hui, nous allons au parc national Tierra del Fuego.

Il est à environ 30 minutes du centre-ville, mais au bout du compte, il nous a fallu une heure, car nous avons fait la queue pour payer les frais d’entrée.

Nous avons décidé de faire de la randonnée et de camper … quelle bonne idée! J’aime tellement faire du camping …

Le bus nous a déposé là où se trouve le bureau de poste, le plus austral du monde. Nous dépensons encore plus d’argent en timbres et nous avons fait tamponné nos passeports 😀

Nous commençons la randonnée, et après 5min, je réalise que mon sac est … très … très … très … très lourd !!!! Il va être très difficile pour moi de transporter toutes mes affaires …

La vue sur le lac et la montagne est magnifique! Le temps est parfait: ensoleillé et pas de nuages ​​(et pas de vent !!!). Après 30 minutes de marche, je suis morte de fatigue et je demande à Quentin de faire une pause… mon dos me fait très mal. Nous nous arrêtons sur l’herbe devant le canal et nous déjeunons.

Puis on recommence. Nous marchons dans la forêt et reconnaissons certains des arbres et des plantes que nous avons vus lors de la croisière. Notre corps souffre mais nous continuons à marcher.

Deux heures plus tard, nous ferons une pause plus longue sur une plage calme où nous nous endormirions avant de recommencer.

Une heure plus tard, nous arrivons à la cafétéria où se termine la promenade. Nous prenons une bière pour Quentin, une tarte à la coca et au citron pour moi, nous nous détendons un peu avant de nous rendre au camping.

Le camping est sympa; en face de la rivière et une montagne. C’est calme ; il y a un homme célibataire et un couple mais nous avons suffisamment d’espace et nous n’avons pas à fermer la tente près d’eux. Nous avons de la chance car il fait encore beau mais le vent commence à souffler. Nous préparons la tente assez facilement et rapidement puis commence à cuire des pâtes; cela prendra beaucoup de temps parce que nous avons pris de l’eau froide de la rivière.

Après le dîner, nous allons nous coucher.

Quentin se réveille et me demande quelle heure je pense qu’il est.

Je n’ai pas très bien dormi (je voulais faire pipi mais j’étais trop paresseuse, donc j’ai eu froid; je n’ai du coup pas réussi à trouver la position correcte pour dormir), alors je pense qu’il est 8 heures. Il rigole et me dit qu’il est 11h45 !!!

Nous voulions partir en randonnée pendant 3h ce matin et laisser les choses dans la tente. Mais à cause de l’heure, nous décidons de déjeuner, de préparer la tente et de partir en randonnée pendant moins de 2 heures car nous aimerions avoir le bus à 15h pour retourner en ville (le prochain serait à 17h …).

Après le déjeuner et terminé de préparer les bagages, nous partons. C’est une promenade assez facile mais avec les sacs, c’est un peu douloureux. Nous marchons dans la forêt et finissons devant le Beagle. Nous verrons des oiseaux sur le chemin.

Nous arrivons au bus 30min avant le départ alors nous nous détendons. Nous sommes détruits d’hier.

Il faudra 30 minutes pour retourner à Ushuaia. Nous allons au airbnb et prenons une douche.

Vers 18h30, nous décidons d’aller voir Thierry pour parler de l’Antarctique, même si je sais que nous n’aurons pas beaucoup plus d’informations, et pour dire au revoir à Hélène.

Nous retrouvons Thierry et Catherine sur le bateau. Nous discutons pendant 30 minutes et disons au revoir. Puis nous rencontrons Hélène pendant encore 30 minutes avant d’aller manger des « cébollas » en ville.

Le dîner était très bon, mais nous retournons à l’appartement pour aller nous coucher car demain nous devons nous lever à 5h30 pour prendre le bus pour Punta Arenas au Chili.

Aujourd’hui on se lève très tôt car on a un bus à prendre à 7h du matin.

Pas facile de se motiver mais on arrive à temps. Le bus ne correspond pas vraiment au descriptif de l’agence mais il est confortable.

Il est 7h, le bus démarre à l’heure. On remonte dans Ushuaia, on redécouvre les montagnes, c’est super joli. Puis au bout d’une heure le paysage change et devient…ennuyeux…monotone… Il y a de grandes estancias. C’est assez plat. Par moment on verra des animaux : guanacos, moutons, vaches, chevaux et oiseaux.

Vers midi on arriver à la frontière Argentine : contrôle des passeports, tout le monde descend. 15min plus tard rebelotte mais côté chilien. Les chiens ont reniflé un sac et bien sûre le seul qui est sorti du bus c’est celui de Quentin ! (sans doute à cause du parmesan…). Finalement ils ne diront rien. On se remet en route, le paysage est toujours aussi inintéressant mais dans certaines estancias ils élèvent des autruches (oui oui !!!).

Au bout d’un long moment le bus d’arrête et le chauffeur assistant dit un truc qu’on entend à peine mais on en en face de l’eau donc on se doute que c’est le moment de prendre le ferry. Un gros bateau arrive, tous les conducteurs de bus, de voitures et les motards monteront leurs machines tandis que les passagers iront se réfugier sur le pont ou à l’intérieur. Le voyage durera moins d’une heure puis nous reprendrons la route pour un peu moins de trois heures.

Une fois arrivé (en avance !) le bus nous dépose en plein centre-ville, ce qui est surprenant. On décide de prendre un taxi pour aller au airbnb. Le chauffeur nous raconte plein de choses qu’on ne comprend pas mais on fait bien semblant d’avoir compris. La fille chez qui on habite est dans un quartier résidentiel. Elle a une petite chienne peureuse au début. La fille est super gentille et parle parfaitement anglais. Je lui dit qu’on doit pratiquer notre espagnol mais elle veut parler en anglais…donc on lui parlera en anglais. Sa maison est mignonne et on a une grande chambre. Elle nous propose même de faire la lessive (Quentin en profite ; c’est vrai que son pull commence à puer…).

On ira faire des courses, elle nous accompagne et en profite pour promener sa chienne. Le programme de la soirée sera simple : planifier les deux prochaines semaines. Cela nous prendra toute la soirée.

Ce matin on prend le petit déjeuner avec notre hôte. Elle nous expliquera comment aller au centre-ville en ‘’collectivos’’.

On se prépare puis on y va. On devrait avoir le ‘’collectivo » à l’angle de sa rue. On voit un paneau avec une petite voiture et des gens qui attendent du coup on attend là. Il n’y a pas d’horaires ni de panneau du coup on attend.

Vingt minutes plus tard une voiture noire arrive et prend les gens. On capte que le « collectivo » c’est un genre de taxi en bien mois cher. On attend encore, et encore, et encore, puis un bus arrive. Par chance ce bus va au centre-ville ! du coup on monte dedans et on se laisse transporter jusqu’au centre-ville.

C’est assez rapide. Le bus nous dépose devant le centre d’information touristique. La ville n’a pas l’air très très fun mais bon on avait un but en venant ici (appareil photo !!!!).

On se promène, on va acheter des tickets de bus pour demain, on visite une église assez sobre, puis un super musée sur les différentes ethnies, Magellan, la conquête de la Patagonie et la faune du coin. Ensuite on va voir le cimetière qui est assez intéressant, il y a de grandes allées avec des arbres taillés de façon intéressante.

Après la visite de la ville on essaye de se diriger vers la Zona Franca (zone de duty free où je devrais trouver mon bonheur). On galère à trouver un « collectivo », ils sont tous pleins ! Finalement on se tapera un sprint pour prendre un bus.

La zona Franca c’est…euh…bof en fait. Ils ne vendent que des Nikon et Canon et aucun hybride !!! je suis vraiment dégoûtée. Du coup je me rabats sur un compact canon (c’est nul canon !!!) que Quentin me propose de me racheter à un prix dégriffer… il est gentil mon Quentin.

On décide de partir visiter la réplique du bateau de Magellan. On prend un taxi pour y aller car c’est loin. C’est super sympa ! Il y a un autre bateau en construction du coup on en profite.

Pour rentrer ça sera un peu plus la galère… on tente de faire du stop et après un bon quart d’heure un mec a pitié de nous et nous dépose au bus de la Zona Franca. On prendra deux « collectivos ». C’est assez drôle : tu rentres, tu dis où tu vas et il ne te dépose pas loin si ce n’est pas sur sa route ; entre temps des gens entrent et descendent.

On finit par arriver une demi-heure plus tard au airbnb, juste à temps car il commence à bien pleuvoir ! Notre hôte revient un peu plus tard et nous dit de regarder par la fenêtre : il y a des vaches qui se promènent dans la rue ! Décidément, le Chili c’est intéressant 🙂

Réveil super tôt ce matin: 5h45 ; on doit prendre le bus à 7h pour aller à El Calafate avec un premier arrêt à Puerto Natales.

On prend le petit déjeuner tous les trois puis notre hôte nous dépose au bus. On en a pour trois heures avant d’arriver à Puerto Natales. Quentin dormira tout le long et moi je m’ennuierai un peu.

Une fois au terminal de bus, on se cale sur un siège ; j’essaye d’avoir le wifi mais je le capterai très mal. Je vois qu’il y a un office pour la CONAF du coup je vais leur demander pour le Torres del Paine si on risque de se faire refouler avec une nuit manquante. La fille me dit que tout est pris et que du coup on devra se faire un aller-retour inutile et cher pour dormir à l’extérieur du parc ! Elle me recommande d’aller à l’office de Fantastico Sur en ville. Du coup je décide de prendre un taxi et d’y aller, pendant que Quentin garde les affaires. A l’office ils me disent que c’est complet mais que je devrais les contacter en cas de désistement. Je retourne voir Quentin. On est dégoûtés…parce qu’on a voulu économiser on va finalement payer plus cher que prévu et en plus perdre notre temps !

On décide de prendre les billets d’entrée du parc et les billets de bus pour y aller, pour éviter toute mauvaise surprise dans quelques jours.

L’attente au terminal est longue. Quatre heures plus tard on part enfin pour El Calafate. La route est jolie au début, puis passé la frontière Chilienne elle redevient monotone. On verra quelques familles de guanacos en chemin.

Le terminal de bus à El Calafate est super loin de notre airbnb du coup on prend un taxi. Il galère à trouver le logement et décide d’appeler notre hôte Carlos. Vingt minutes plus tard on arrive. Sa maison est marrante ; il nous explique qu’il l’a construite lui-même avec du bois et de la terre. Il est fan de tango et un de ses jobs c’est de faire des massages dans des hôtels (il a appris dans la jungle amazonienne au Pérou). Il est super gentil. Je suis contente je pratique enfin mon espagnol. Il nous conforte en disant qu’il ne comprend rien quand les chiliens lui parlent !

Après une belle discussion on va se coucher.

Aujourd’hui rien de très folichon, on essaye d’organiser nos deux prochaines semaines. Du coup on va passer notre temps à chercher les agences, et payer payer payer…

Entre temps on (je) aura pris une glace, des jus de fruits, de la bière et un chocolat chaud (encore moi…).

Aujourd’hui, c’est le jour J où nous allons marcher sur le Perito Moreno. Nous sommes super excités mais le bus viendra nous chercher dans un hôtel situé à 20 minutes de la maison de Carlos.

Nous nous levons à 6h du matin, essayons de nous préparer dans l’obscurité et dans le silence (il dort dans le salon, nous ne voulons donc pas le réveiller). Il fait un peu froid dehors mais on peut voir les montagnes, c’est joli. Tous les chiens nous crient dessus. Comme nous risquons d’attendre le bus 45 minutes, nous commençons à regarder un épisode d’une série sur Netflix.

Dans le bus, la dame nous dit des choses sur les paysages autour d’El Calafate et beaucoup de choses sur le glacier; c’est très intéressant. Nous apprenons également que nous allons passer une heure dans le parc pour voir le glacier. Nous sommes heureux même si nous y avons passé la journée hier. Ensuite, nous devrions prendre un bateau (grande surprise !!) et faire une randonnée vers le glacier.

La vue ce matin est magnifique. Il fait plus sombre mais cela donne d’autres couleurs au glacier. Nous espérons voir de la glace tomber. Nous en voyons pas mal mais pas le gros que Quentin attendait hier.

Nous retournons au bus et allons au port pour prendre le bateau. Là encore, la vue est magnifique. C’est formidable de voir un glacier à partir du bateau, nous profitons vraiment de ce moment.

Quand nous arrivons, plusieurs guides nous attendent pour préparer le matériel pour la randonnée et tout expliquer. Ils ont divisé les gens en plusieurs groupes.

La première partie de la randonnée consiste à nous rendre dans la région du glacier où nous pouvons commencer à grimper. Cela nous prendra 45min. Les vues sont magiques! Là on pose les crampons et on commence à marcher dessus. Ils sont super lourds !!! Mais c’est assez drôle. On voit les différentes parties des glaciers avec des couleurs étonnantes (bleu, turquoise…), les guides expliquent beaucoup de choses, c’est très intéressant. Sur le chemin, nous voyons aussi des ‘lacs’ aux couleurs magnifiques. Nous continuons à marcher pendant trois heures puis nous revenons. Nous avons eu une expérience merveilleuse là-bas.

Après une si bonne journée, nous avons décidé de dîner là où nous avons bu une bière et mangé un gâteau hier soir. Ils font des hamburgers avec de la viande de guanaco et Quentin voudrait essayer. Il fait encore beau à El Calafate. Nous apprécions notre dernier séjour ici car demain nous allons camper à Lago Roca.

Ce matin c’est grasse mat’; on se lève à 8h ! woop woop ! On a réussi à faire comprendre au taxi où venir nous chercher du coup nous n’aurons qu’à marcher trois minutes.

Aujourd ‘hui nous avons une heure de mini van pour aller au Lago Roca. Quentin voulait y aller car il a lu que c’était joli, qu’il y avait de belles randonnées à faire et un super camping. La route est magnifique, on voit l’autre versant du lac et de loin le Perito Moreno.

Une fois au camping, le proprio nous explique comme cela fonctionne (horaires pour électricité, accès aux WC et douches et emplacements). On choisit un super emplacement en face du lac, c’est super.

Il fait ultra chaud dehors. On plante notre tente, on prend le temps de s’installer et de déjeuner puis en milieu d’après-midi on part faire la ballade le long du lac. On a beaucoup de chance car il fait super beau et les montagnes sont dégagées.

On prend le temps d’apprécier le paysage puis on rentre tranquillement. On décide d’aller faire la popote. Il y a un jeune qui est là du coup on discute avec lui ; c’est une genevois. On dîne ensemble puis chacun retourne dans sa tente faire un gros dodo.

Ce matin on devait se lever tôt faire la grosse montagne derrière nous mais il fait moche et les montagnes sont sous la grisaille. Du coup on restera à glander sous la tente et éventuellement trente minutes sur le banc dehors pour déjeuner.

En plein milieu de la sieste un ranger vient nous réveiller pour nous dire de déplacer la tente car il va y avoir beaucoup de vent ce soir et nous sommes trop proches de deux branches qui risquent de nous tomber dessus. Du coup on se motive, on refait les sacs, on soulève la tente (on a bien géré le truc !) et on le déplace ailleurs.

Vers 17h on décide de sortir marcher vers l’estancias. Elle est à 4km du camping. Sur la route on croisera quelques lièvres et des vaches. A un moment des vaches prennent peur en nous voyant et se mettent à courir et là on voir un gros taureau qui nous regarde près à charger. On décide de quitter la route et de passer dans la brousse histoire de s’éloigner de lui.

On arrive à l’estancia. C’est un peu tristounet comme endroit (à cause de la météo je pense). On va voir les chevaux…ils ont l’air si tristes !!! Ils sont tous réunis dans un tout petit enclos en attendant les touristes qui prennent le goûter dans le restaurant. Cela fait peine à voir. Du coup on décide de rentrer et de longer le lac. On aura fait presque trois heures de marche finalement.

On va faire à manger, jouer au scrabble puis dodo. Si demain il fait beau on tentera la montagne.

This morning we were supposed to wake up early to go hiking, but the weather was not great: rain and clouds all over the mountains, so no interest. In the end we spent most of the time in the tent; we went out thirty minutes outside to have munch then went for a nap.

Le vent a soufflé très fort hier et cela nous a empêché de dormir. Ceratines sardines de la tente se sont même décrochées.

On regarde dehors, on voit les montagnes. Il est 7h30 du matin, on se motive! On refait nos sacs et on plie la tente. On se prend un petit déjeuner rapide sur le banc puis on va deposer nos affaire à la reception.

A 9h on part du camping pour faire la grosse rando. Elle devrait durer 4h aller et 3h retour.

En arrivant devant le paneau on se rend compte que ça va bien plus loin que ce que l’on pensait: il y a une montagne à gravir, on doit passer par derrière pour arriver au sommet d’une autre! On est crevés mais on se lance. Au loin on apperçoit un guanaco. Ca grimpe dure. On souffre. Par moment on a de la pluie et du vent et à d’autres il fait trop chaud. La montée est rude mais le paysage est à couper le soufflé. On a droit à plein d’arc en ciel, aux sommets des montagnes dégagés, à une vue parfait du perito moreno au loin. Par contre, On en voit pas le bout! Deux heures plus tard on est derrière la première montagne et là on voit ce qu’il nous reste: un pic en plein vent duquel on peut se casser la figure à tout moment. En voyant ça j’ai envie d’abandonner mais Quentin est motive et Il est hors de question que je le laisse partir seul. Du coup on contine. On se prendra des raffales à je pense, plus de 80km/h qui nous empêcheront d’avancer. On aura aussi une pluie super forte, du coup on se repliera sur nous mêmes quelques minutes en espérant que ça passe. Au loin on voit un groupe qui arrive du coup on se remet en route pour arriver en premier. On arrive en haut et là le spectacle est époustouflant, une vue à couper le soufflé sur les glaciers, les différents bras du lacs, des couleurs magiques et les montagnes impossibles à voir d’en bas, sans parler de la bvue sur le Torres del Paine (au Chili!!) au loin. On restera un petit moment au sommet, jusqu’à ce que l’autre groupe arrive puis on redescendra super rapidement (en courant Presque tout le long).

De retour au camping on attend le bus pour retourner à El Calafate. Le chauffeur est super sympa, il s’arrête lorsqu’il voit des animaux: on a pu voir des autruches et des condors dévorer une vache! La route est superbe, il passe par un autre chemin qu’à l’aller. Il nous depose dans notre hostel (qui est super bof et bruyant). On rencontre nos voisins de couchettes: un papa avec son fils en tour du monde et…une mauricienne! ça fait plaisir, ahah!

Aujourd’hui il y a une grosse fête en ville du coup on decide d’y aller. En fait il y a des petits stands dans une rue où ils vendent un peu de tout, et des concerts dans une grande arène. On ira écouter un mec qui chante plutôt bien puis on ira dévorer une pizza vant de retourner à l’hostel dormir.

Ce matin on prend le bus à 8h direction El Chalten. Sur la route on voit des glaciers et tout plein de guanacos. Le paysage est très beau mais on pique du nez.

En arrivant à El Chalten le bus s’arrête au centre de tourisme dirigé par les rangers. Nous devons les écouter pendant une dizaine de minutes. Ils nous expliquent ce qu’il faut faire et ne pas faire, où aller, et aussi nous apprenons que nous tombons très mal : il y a des rafales de vent prévues toute la semaine à plus de 100km/h et de la pluie, compromettant la visibilité et les randonnées. On est dégoûtés. Du coup une fois au terminal de bus on essaye de voir toutes les options que les compagnies de bus nous proposent en plans B et C. Rien de très intéressant car tout est complet jusqu’à lundi. On retourne voir les rangers pour essayer de voir ce qui serait le plus judicieux de faire.

Finalement on décide de rester et si jamais on ne voit pas les montagnes on reviendra après le Torres del Paine (Chili).

Du coup on décide de prendre une nuit au camping ce soir et demain de tenter le début de la randonnée. On posera notre tente puis lundi matin il devrait y avoir moins de vent du coup on essayera d’aller au point de vue.

Le camping est tout petit comparé à celui d’hier. Les gens sont entassés les uns sur les autres…On demande à la réception si on peut laisser des affaires quand on part demain. C’est possible mais pas gratuit (on s’en doutait un peu) mais ça nous arrange énormément.

Du coup on va se chercher un emplacement, on monte la tente, puis on refait nos sacs : ce qu’on prend et ce qu’on laisse (drone et ordi par exemple…). On se sent tout léger !

On décide de partir manger des empanadas. Quentin me dit qu’il n’a pas faim, qu’il résistera à prendre une bière blabla…finalement on finira dans un petit bar restau dont les proprios sont fans de Queen, à manger un gros hamburger avec des frites, une tortilla de patatas énorme, une bière et un coca (puis une glace deux boules (énormes) pour moi). On se rendra aussi compte que la montre de Quentin nous a donné la mauvaire heure : il n’était pas 14h mais 16h quand nous avons commencé à manger…du coup pas de repas ce soir.

Quentin a envie d’aller marcher. C’est vrai qu’à part boire et manger, il n’y a rien à faire à touristland (c’est vraiment une ville pour les touristes qui viennent marcher ; elle a été construite exprès). Il y a une randonnée de moins de deux heures, sans dénivelé, qui mène à une cascade. Du coup on y va. On se prend des rafales qui nous empêchent de voir et d’avancer, de la pluie, mais Quentin veut y aller, du coup on avance. Par chance ça se calme et on aperçoit les montagnes. La cascade est super belle, on est content d’être venus. On retourne au camping tranquillement. La pluie nous accompagne tout le long mais il fait chaud du coup on sèche rapidement.

Une fois au camping, Quentin renforce les attaches de la tente, on a deux nouveaux voisins…puis on part se doucher et glander dans la salle principale.

Le soir ça sera netflix et dodo.

Ce matin on se prépare doucement pour aller faire notre première randonnée. On espère être chanceux demain matin car aujourd’hui le temps est censé être très mauvais (vents violents et pluie).

C’est cool car on peut laisser des affaires au camping, donc on en profite pour partir légers.

On se met en route, il fait super beau et chaud. On voit un glacier sous les nuages au loin, on espère que ça va se dégager. On est seuls pendant une bonne heure puis c’est l’autoroute ! Les gens arrivent dans tous les sens.

On arrive au mirador, un peu déçus car la vue est bouchée ; on voit le bas du glacier mais bon, ça ne nous émoustille pas plus que ça. Du coup on continue la route. J’ai un super rythme, Quentin traîne derrière moi ! Au bout de deux heures la pluie nous tombe dessus, on commence à être trempés et Quentin a faim ; du coup on mange au bord de la rivière dont le débit est très puissant et couvre les bruits des gens. La pluie s’intensifie du coup on essaye d’aller le plus vite possible au camping.

Une heure plus tard on y est. On a un super espace pour mettre la tente et par chance il ne pleut plus donc on s’active. Quand elle est prête on entre dedans et on n’en sortira pas avant le lendemain. Il pleut trop fort dehors et il fait froid. Du coup on dort, on joue au scrabble et on mate netflix (dernier épisode de Hill house !) puis dodo.

Le réveil sonne à 7h15 ; j’ai fait exprès de, le mette super tôt car mon instinct m’a dit que ce matin la vue serait dégagée. J’ouvre la tente, et à travers les arbres je vois un ciel bleu et des sommets dégagés. Je réveil Quentin illico et je lui dis qu’on part tout de suite. Il a l’air de vouloir manger et se brosser les dents (on a eu la flemme la veille donc je le comprends…) mais je lui dis qu’on prend tout et qu’on fera ça après parce que c’est notre chance. On se prépare vite puis on part.

En 10min on arrive au lac et là…WAHOU !!!! c’est trop beau ! on est super contents de s’être levés super tôt ! On croise quelques personnes qui reviennent du point de vue (ils ont dû y aller en frontale car c’est à plus d’une heure de marche). C’est magique ! On est trop heureux, on n’a pas perdu notre temps et on est super gâtés. Les montagnes sont trop belles et le glacier se déverse dans le lac. Il y a quelques icebergs dans le lac c’est joli. Le soleil vient à peine de se lever et donne une couleur dorée aux pics des montagnes. On en prend plein les yeux.

On se dirige vers le point de vue. On comprend la mise en garde des rangers : le chemin est à flanc de montagne et plein de rochers et de cailloux. Avec du vent ça pourrait être vraiment dangereux. On prend notre temps, on admire le paysage qui est merveilleux, et pour faire plaisir à Quentin on prendra le petit déjeuner à mi-chemin.

Une heure plus tard on continue de grimper et on s’approche du glacier ; le lac est immobile et permet à la glace de se refléter parfaitement ; c’est beau ! On commence à se demander où est le sentier, il n’est vraiment pas bien balisé du coup on s’aventure un peu jusqu’à un moment où on se dit que ça risque d’être un peu dangereux. Du coup on s’assoit et on admire (et bien sûre on prend tout plein de photos !!). On est seuls, c’est le silence autour de nous.

Sur le retour les nuages reprennent le dessus et recouvrent les sommets. On est trop contents d’avoir pu les voir, car on ne les reverra plus de la journée.

On retourne à la tente, on remballe tout et tente de faire sécher les affaires humides et mouillées puis on va prendre le déjeuner devant le lac. Il y a plein de monde !! Les pauvres, ils sont tous venus mais la vue est bouchée.

On mettra trois heures à retourner à El Chalten. On croisera des centaines de personnes sur la route, qui ne verront pas grand chose.

En arrivant, je vais me chercher une grosse glace puis on va au camping. Quentin va se doucher et comme je m’ennuie je monte la tente (toute seule ! trop forte !). Je vais me doucher puis on termine de tout installer avant d’aller dans la salle commune où le personnel écoute de la musique…super fort ! c’est horrible. On mange, on joue au scrabble puis dodo.

Aujourd’hui il fait horriblement moche et on a super mal dormi. Il y avait tellement de vent pendant la nuit que la tente bougeait tellement qu’on aurait dit qu’elle allait s’envoler! Bref, très mauvaise nuit.

Il fait super froid et il pleut. On ne fera rien de foufou…On dépensera notre argent en bouffe et chocolats chauds jusqu’au soir où on s’écroulera de fatigue.

Aujourd’hui la météo a l’air plus clémente. On part camper près de la Laguna de los Tres (le but ultime de la randonnée).

La rando est assez difficile pendant une bonne heure; il y a 350m de dénivelé. Le paysage est superbe. On peut voir les montagnes et la vallée, et un peu plus tard on passer après d’un joli lac (Laguna Capri) depuis lequel on pourra appercevoir un peu du Fitz Roy! On deviant tout excite! Cela nous donne encore plus d’énergie pour le reste de la randonnée.

Quand on arrive au camping, qui s’appelle Poincenot, il y a tellement de tentes de toutes les couleurs partout qu’on se croirait à un festival de musique! On choisi notre emplacement, prépare la tente et les affaires, puis on se met en route pour aller voir deux autres lacs: Laguna Madre et Laguna Hija. On peut voir les montagnes tout autour, c’est super joli; cependant le Fitz Roy fait toujours son timide. Les couleurs des lacs avec les montagnes eneigées autour sont magnifiques. Il y a énormément de chenilles dans ce coin, c’est un peu dégoûtant. Après deux heures de randonnée de ce côté, comme il fait toujours beau, on décide d’aller au mirador Piedras Blancas. On se dit que l’on va sûrement voir un glacier. On traverse la forêt et sur la gauche on peut voir un magnifique glacier. Au bout du chemin on le revoit sous un autre angle avec à son pied un lac. C’est très joli.

Après cette longue journée de marche on est crevés. On se fait à manger puis on va se coucher. Demain on voudrait faire le lever de soleil.

Le réveil sonne à 6h. Il a fait super froid dehors (temperatures negatives). Nous ne sommes pas les seuls debout. On s’habille, on sort, et là on ne voit pas le Fitz Roy. Du coup on retourne se coucher une heure en se demandant pourquoi les gens vont se taper 1h30 de randonnée horrible pour ne rien voir…

Le réveil sonne une heure plus tard, même scenario…on attendra jusqu’à 16h pour aller faire la randonnée. Dès qu’on a du soleil et qu’on voir un peu du Fitz Roy et du ciel bleu je presse Quentin pour qu’on y aille; tampis si on ne voit rien en arrivant, on retentera demain au pire. On s’active puis on part. La montée est difficile mais bien moins que celle de Lago Roca du coup je me sens en forme! On grimpe pendant une heure et demi. On croisera des centaines de personnes qui redescendent.

En arrivant en haut, on a de la chance, le Fitz Roy commence à se découvrir. C’est magnifique! On s’a                 sseoit sur des pierres en se disant qu’il finira bien par se montrer en entier! Nous sommes très peu nombreux, du coup c’est encore plus sympa. Un renard passe à côté de nous, c’est trop cool! Après une bonne demi heure, ça y est!!! On voit toutes les montagnes et les deux lacs! On est super contents! Nos efforts ont été récompensés et on ne se sera pas caillé toute la nuit pour rien. On admire le paysage, on prend plein de photos (j’ai faille perdre mon nouvel appareil aussi…un peu de stress pour terminer la journée). On restera une bonne heure en haut jusqu’à ce que le vent ne recommence à se lever et à ramener les nuages au dessus des montagnes. C’était superbe! La vue de la vallée est aussi impressionnante.

On redescend tranquilement et ce soir on se fait un super festin: des spaghettis au parmesan et sauce tomate, woop woop! On a eu vraiment beaucoup de chance. Comme il est tard on decide de rester une nuit de plus au camping; c’est toujours plus sympa que d’être à El Chalten à rien faire.

Ce matin nous avons envie de retourner au mirador Piedras Blancas. Il sera peut-être plus découvert.

Les montagnes sont découvertes c’est joli avec le lever de soleil, ça leur donne une teinte dorée. Sur le sol il y a de la glace, il a dû faire encore plus froid cette nuit.

On croise plein de gens sur la route. Ils doivent venir d’une autre ville. On arrive, c’est toujours aussi beau mais pas plus découvert. On retourne à la tente, on prepare tout puis on part. En trente minutes le temps à changé: le ciel s’est couvert, on ne voit plus les sommets, le vent s’est levé.

Le retour sur El Chalten est facile : du plat et de la descente. Par contre on a super froid et il neige sur les sommets; le vents transporte les flocons jusqu’à nous! On corisera plein de gens qui montent, pourquoi?! Il fait moche et on ne voit rien! Restez chez vous!

Une fois à El Chalten, on retourne au camping El Relincho, il y a du vent (ça sent la mauvaise nuit…). On prend une douche, enfin! On se détend puis on ira en ville et diner dans un restau conseillé par Maël pour clôturer notre semaine ici.

Aujourd’hui c’est le grand depart d’el Chalten. La semaine est passée super vite, ça nous fait bizarre. On en a pris plein les yeux.

Pendant que Quentin s’occuper de ranger la tente, moi je vais chercher le petit dej, le café et le lunch.

En se dirigeant vers le terminal de bus, le soleil sort enfin (il a beaucoup plu pendant la nuit et nos affaires sont humides, la tente a pris une bonne douche !) et on a la chance de pouvoir voir le Fitz Roy parfaitement depuis le centre ville. C’est absoluement magique ! On passe quelques minutes à le contempler. Au terminal de bus il y a un renard ! C’est trop cool 😀

La route vers Puerto Natales est super belle. Il ya des montagnes avec des formations géologiques super intéressantes. Au loin on voit encore le Fitz Roy. C’est trop dur de fermer les yeux pour dormir !

Le trajet sera un peu long à cause de l’escale à la frontière chilienne ; on mettra 5h au lieu de 3h ; du coup on arrivera super tard chez notre hôte.

On arrive à notre hébergement et on croise un couple qui va au même endroit. Ils sont belges et vraiment gentils. Il fait trop froid à Puerto Natales, on se demande comment sera la randonnée au Torres ! Le couple part demain et il prévoit de la pluie…leurs amis qui en reviennent ont eu une semaine de pluie et n’ont rien vu du tout…ça promet !

On a repéré un truc pour aller manger (le même endroit que la dame nous a recommandé mais on avait rien compris…). Il est 22h30 mais on s’enflamme et on se prend de la viande et des frites. Le type n’est pas très aimable…

En rentrant on croise les autres et leurs amis puis on va au lit (Quentin, moi je vais bosser sur mon blog jusqu’à 2h du mat pour que vous puissiez avoir les dernières nouvelles 😉 ).

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